In Volt à L’usine à Chapeaux le 19 janvier 2019.
Retour à l’Usine à Chapeaux de Rambouillet pour revoir le Laura Cox Band et découvrir en première partie le groupe français qui monte : In Volt. C’est surtout de In Volt dont je vais parler ici car j’ai eu l’occasion de voir le LCB 3 fois par le passé et j’aurai l’occasion très bientôt de chroniquer le nouvel album à paraître en avril ainsi que la tournée qui suivra…


In Volt va bientôt sortir son 3ème album «Free», l’occasion donc de nous le faire découvrir en avant-première… Pour avoir eu la chance de l’écouter, je peux dire que ce nouvel opus est une vraie réussite. Produit par Jon Caffery, un proche de Dieter Dierks que tous les fans de Scorpions connaissent bien, «Free» contient une très belle collection de petites perles Heavy Blues Rock et de superbes ballades avec même quelques incursions dans le style Fusion/Groove/Funk fort passionnantes. Le quartet nous en délivrera des versions incandescentes à l’Usine à Chapeaux.


Le fondateur d’In Volt est le guitariste, Jérôme Gauthier. Il me fait irrésistiblement penser à Tony Clarkin de Magnum de par son Look (le fait qu’ils soient chauves l’un et l’autre doit y être pour quelque chose !), son style de guitare très incisif et son implication sans faille dans le groupe. Son jeune frère Enton (Antoine) est au chant et devrais-je ajouter à la performance tant cet ancien des Cours Florent investit la scène un peu à l’image d’un Jim Morrisson. Les 2 frères sont les auteurs compositeurs et le noyau dur du groupe. Il ne faudrait pas en oublier pour autant les 2 comparses de la section rythmique que sont Rodolphe à la batterie et Karim à la basse… Les influences du groupe sont à chercher du côté de Led Zep ou des Black Crowes voire de Jack White pour l’originalité et la fraîcheur des compositions !

Jérôme, Rodolphe et Karim sont les premiers à monter sur scène pour un «I’m Down» bien Heavy et Enton se présente ensuite affublé d’une camisole de force dont il s’efforcera de se débarrasser tout au long de cet excellent nouveau morceau qui parle de schizophrénie.

On enchaîne avec le très classique «First Taste» chanté en partie en allemand, encore un titre très efficace qui s’appuie sur un riff de guitare tout en simplicité et une ligne de basse bien Groovy. «Light» est ensuite un genre de «Protest Song» Rock Fusion qui dénonce les Lobbies planétaires et la destruction de la planète.


Le rythme devient plus Pop/Rock avec «Fake Love», superbe ballade qui aborde le sujet des réseaux sociaux et de leurs travers avec une performance vocale d’Enton très convaincante… On revient à la fusion avec le percutant «Here I Am» que ne renieraient pas les Red Hot Chili Peppers ou RATM ! Idem pour «Lonely Man» qui permet à Rodolphe et Karim de se déchaîner sur leurs instruments respectifs et à Jérôme de montrer l’étendue de ses talents de guitariste…


«New Time» est incontestablement mon morceau préféré de ce nouvel album avec sa ligne de basse très Funky qui revient comme un leitmotiv tout au long de cette magnifique composition qui vous rentre dans la tête pour ne plus en sortir ; encore une belle prestation de Enton qui mixe puissance et Feeling avec une facilité déconcertante. A la fin de ce morceau, tous les membres du groupe enfileront de gigantesques têtes de mort pour le plus grand plaisir du public d’autant que celle d’Enton fera effet de boule à facette qui illuminera toute la salle de Rambouillet.


Même si «Harvest» commence comme une ballade, l’ambiance redevient électrique avec ce morceau de bravoure qui dénonce le trafic d’armes dans le monde. Le concert s’achèvera avec le titre éponyme de l’album à venir «Free» qui sonne très Living Colour ou King’s X avec là encore un couplet en allemand, langue que Enton semble apprécier tout particulièrement !


Jérôme, Enton, Rodolphe et Karim (In Volt)

Magnifique façon en tous cas de terminer en beauté cette petite heure de plaisir musical en compagnie de ce groupe français dont on n’a pas fini d’entendre parler…
Live Report d’ Olivier Carle, images : Eric Le Hoenen

Merci à Sophie Louvet et Bruno Labati de m’avoir permis de découvrir ce groupe…