Keith RichardsMain Offender Réédition – Par : Olivier Carle
BMG
Note : 5/5
Genre : Rock
J’ai une affection particulière pour cet album solo de Keith sorti à l’origine en octobre 1992. D’abord et avant tout parce que j’ai eu la chance de voir la tournée correspondante le 29 novembre 92 à la Sporthalle de Cologne, au milieu d’un public allemand en délire. Et d’autre part parce que je le trouve beaucoup plus abouti que “Talk Is Cheap” sorti 4 ans plus tôt.

Les musiciens qui l’entourent sont toujours les mêmes à savoir les X-Pensive Winos : Steve Jordan à la batterie (qui a “remplacé” le regretté Charlie au sein des “Pierres qui roulent” depuis peu), le légendaire Waddy Wachtel qu’on ne présente plus à la guitare, le bassiste Charley Drayton, Ivan Neville (dont le nom n’échappera pas aux amateurs de Soul Music) aux claviers et les excellents Bernard Fowler (bien connu des fans des Stones), Babi Floyd et Sarah Dash aux chœurs.

Bien évidemment l’intérêt de cette réédition pour moi se situe dans l’album Live enregistré au Town & Country Club londonien, quelques jours seulement après “mon” concert de Cologne… J’y retrouve l’ambiance débridée mais très efficace des Winos sur les titres les plus emblématiques de “Main Offender” à savoir l’énergique “999”, les terriblement Stoniens “Wicked As It Seems”, “Eileen” et “Will But You Won’t”, le mélancolique “Hate It When You Leave” et le dansant “Bodytalks” qui donne la part belle à Sarah Dash et qui rappelle l’atmosphère de “Black And Blue”, mon album préféré des Glimmer Twins. Et puis il y a cette version déjantée de “Gimme Shelter”, un classique, et les titres fétiches de Keith “Before They Make Me Run” et “Happy”. Dommage juste que les reprises du très Reggae “Too Rude”, du magnifique “Time Is On My Side” sublimement chanté par l’omniprésente Sarah Dash ou de cette perle oubliée qu’est “Connection” de l’album de 1967 “Between The Buttons” pourtant joués à Londres ne soient pas présents sur ce Live…

On l’aura compris, je recommande vivement l’acquisition de ce double album aux fans de Keith car on y retrouve l’âme des Stones et des musiciens hors pair…


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