The Rolling StonesTotally Stripped – Paris l’Olympia, le 3 juillet 1995.
Label : Mercury Studios
Note : 4/5
Genre : It’s Only Rock ‘n’ Roll!
Chronique : Olivier Carle


Très chanceux ceux qui ont obtenu le précieux sésame (250 francs quand même !) pour voir les Stones à l’Olympia en ce 3 juillet 1995. 3000 personnes s’étaient pointées au Virgin Megastore pour en choper un mais seuls 1005 repartiront avec. En effet même si la jauge de l’Olympia était à 2000, les Stones avaient réservé un millier de places pour leurs V.I.P. ! Personnellement je n’ai malheureusement pas assisté à cet événement particulier mais je les ai vus quelques jours auparavant à l’Hippodrome de Longchamp, au milieu de plus de 80,000 personnes, dans le cadre de la tournée « Voodoo Lounge ». Pas la même ambiance bien évidemment ! Les Stones avaient donné leur premier concert à l’Olympia 31 ans plus tôt, en octobre 1964, et à cette occasion 300 sièges avaient été détruits, une tradition de l’époque…

La Setlist sera très différente de celle des stades de façon à faire de ces Shows plus « intimistes » de vrais moments uniques. Pour cet Olympia 1995, le public aura ainsi droit au rare « Down In The Bottom » d’Howlin’ Wolf, à un « Shine A Light » de l’album « Exile… » de 1972 jamais joué sur scène auparavant à ma connaissance, à la reprise du « Like A Rolling Stone » de Dylan pour la première fois en public, à un « Midnight Rambler » qui avait mystérieusement disparu des grosses dates de la tournée Voodoo et surtout à un « Rip This Joint », également issu d’ « Exile… », mené tambour battant et que Les Pierres Qui Roulent n’avaient pas joué depuis une vingtaine d’années. Seule la fin du concert ressemble fortement aux autres dates avec les incontournables « Start Me Up », « It’s Only Rock ‘n’ Roll », « Brown Sugar » (ils la jouaient encore en ce temps-là !) et « Jumpin’ Jack Flash » mais pourrait-il en être autrement ?

Le Show est assez dépouillé comme pour mieux se concentrer sur la musique. On pourra regretter que la qualité de l’image (en 4/3 et en SD), y compris sur le BR, ne soit pas exceptionnelle 30 ans plus tard. Par contre le son est bien en DTS-HD Master Audio et on se croirait une fois de plus au cœur de l’action…

Ce « Totally Stripped » s’adresse d’abord et avant tout aux complétistes des Stones car c’est la première fois que ce concert est édité seul et dans son intégralité puisque l’édition de 2016 du documentaire mêlait les images de Paris avec celles du Paradiso d’Amsterdam et de la Brixton Academy londonienne. C’est toujours un plaisir de revoir Mick, Keith, Ron et surtout Charlie ensemble puisqu’on ne reverra plus jamais cette formation-là à l’avenir pour les raisons qu’on connaît…

Merci à Isabelle Louis


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