SlipknotThe End, So Far
Roadrunner/WEA
Note : 4/5
Genre : La grosse surprise du chef !
Chroniqué par : @lex ‘’Xtrem Stoner!’’ Mitr@m


Les 9 furieux de Slipknot sont de sortis après deux années de confinement, et n’ont eu que faire de toutes les conventions artistiques ! Dès ‘’ The Dying Song (Time To Sing)’’, le deuxième morceau (après la courte intro : ‘’Adderall’’), les Frappindingos vous caressent dans le bon sens du poil et prennent pendant 5 minutes 40, un grand risque calculé. Le tube est téléphoné, il est bien barré Pop Rock, Corey Taylor n’a jamais aussi bien chanté (Oui ! J’écris bien chanté…) que sur un tel titre, mais ce bon morceau mérite d’exister, ce qui me réconforte à l’écouter plusieurs fois de suite pour bien-être sûr qu’ils ne se sont pas trompés aux pressages, en inversant du Stone Sour à la même place ?!

Je n’écouterai pas cet album en entier tous les jours, ça vous pouvez en être sûr ! Mais ce deuxième morceau vaut vraiment le détour… Vous allez être agréablement surpris, mais ce sera de très courte durée (5 minutes 40), la suite vous connaissez déjà (certains ! Surtout ceux qui connaissent déjà le groupe depuis les débuts en 1995), car la brutalité y règne avec un infernal ‘’Blast Beat’’ de la mort qui tue grave vos cerveaux en moins de temps qu’il ne faut pour… L’écrire ! Joey Jordison hante tous les derniers albums depuis qu’il a été renvoyé chez lui, le 12 décembre 2013.

Ce que j’aime vraiment chez Slipknot, c’est leur très Xtrem identité qui ne laisse personne indifférent, mais surtout, leurs côtés très techniques (Oui ! Doctoresse, c’est de la technique d’assassins), et on ne peut pas dire qu’ils ne savent pas jouer (tuer !)… On peut juste leur reprocher de ne pas ralentir la cadence comme avec cet excellent deuxième morceau, ce qui prouverait encore une fois (comme dans le passé de Metallica avec le Black Album, un exemple flagrant), que nous pouvons avoir parfois tort de juger trop rapidement les artistes et que du bon peut sortir de cette grosse violence de l’apocalypse sur une toute petite galette argentée !

The End, So Far est pleins de subtilités, prouvant encore une fois, que la guerre, la rage, la haine, n’est pas tout dans la vie… Si vous tenez jusqu’au bout du Skud: Air/Sol qui va vous atomisez directement en vous collant, illico presto, et sans ménagement… Toujours au plafond, ce sera un gros carnage sanglant, et personne ne pourra vous en décoller de sitôt du cauchemar !

Doctoresse, je ne sais pas ce que leurs bonnes femmes leurs donnent à bouffer tous les matins ? Mais putain ! Je veux bien prendre la même chose, car les vermillons atomiques collectés tout près de Tchernobyl font encore leurs effets bœuf depuis… 1995 ! Les Magots vont en êtres accros encore pour bien plus longtemps…

 Conclusion du rapport sportif et des effets secondaires : planquez vite fait, bien fait, les Mamies Nova, dans les blockhaus, vous n’avez que 5 minutes 40 ! Sinon elles ne seront plus de ce monde au troisième morceau !


Infos + :

Tracklist:
01. Aderall
02. The Dying Song (Time To Sing)
03. The Chapeltown Rag
04. Yen
05. Hive Mind
06. Warranty
07. Medicine For The Dead
08. Acidic
09. Heirloom
10. H377
11. De Sade
12. Finale

Line-Up:
Corey Taylor (chant)
Mick Thomson (guitare)
Jim Root (guitare)
Alessandro Venturella (Basse)
Jay Weinberg (Batterie)
Shawn “Clown” Crahan (Percussions, choeurs)
Michael Plaff (Percussions, choeurs)
Craig Jones (Tastiere e Campionatore)
Sid Wilson (Giradischi)

 


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