Max Romeo + Charlie Gyal à La Batterie de Guyancourt 2022.
Live Report & images : Olivier Carle



Ça faisait un bon moment que je n’avais pas été à un concert de Reggae… Heureusement que La Batterie Guyancourt est là pour en programmer de temps en temps ! En l’occurrence c’est une véritable légende du Reggae Roots qui vient poser ses valises à Guyancourt, Max Romeo Himself. Je ne l’ai jamais vu sur scène contrairement à beaucoup d’autres artistes du genre et je me réjouis d’avance de cette rencontre tardive sachant qu’il fête ses 75 printemps le mois prochain et que sa carrière a commencé à la fin des 60’s…


La soirée commence par un Set 100% féminin avec Charlie Gyal et 2 chanteuses qui viendront poser leurs voix sur les rythmes Reggae et Hip Hop distillés par la DJ. Cette dernière commence à se faire un nom sur la scène hexagonale après avoir côtoyé sur scène des Manu Chao, Alpha Blondy, Raggasonic ou Biga Ranx. Plutôt sympathique pour commencer la soirée …


Malgré son âge canonique, Max Romeo a encore la forme et il va nous proposer une Setlist bourrée de « tubes » et de titres moins connus tirés de sa discographie foisonnante. Il est entouré d’une équipe au grand complet avec 2 choristes, des cuivres (trombone et saxo) très présents, un excellent claviériste et le triptyque guitare/basse/batterie. Son fils Azizzi Romeo, que Max nous présente comme la relève du Reggae Roots, viendra pousser la chansonnette sur scène, histoire que son paternel puisse se reposer un peu. Les très attendus « Chase The Devil » que tout le monde connaît dans la salle, « One Step Forward » ou encore « War Ina Babylon » seront de la partie pour le plus grand plaisir du public venu nombreux… Le Set sera un peu court, à peine 1 heure et demie et j’ai juste regretté qu’il n’y ait pas de temps en temps quelques digressions Dub qui auraient enrichi selon moi le Show.

Quel bonheur en tout cas de voir ou revoir ces figures de la scène Reggae qui ne viennent que trop rarement par chez nous et disparaissent malheureusement au fur et à mesure…

Merci à Audrey Messina