TrepaliumVoodoo Moonshine (EP)
Klonosphere/Season Of Mist
Note : 5/5
Genre : Groove Metal Hexagonal !
14 ans, 2 démos, 4 albums et 3 DVD après, Trepalium, le patron du “Groove Metal” hexagonal, n’en finit pas de surprendre son public tout en s’attirant un peu plus chaque jour la sympathie bien méritée de nouveaux fans .Entre la grosse voix de Cedric ( alias «  KK » ) et les compos flirtant entre le Jazz, le Swing et le Metal (toujours avec un Groove à tomber par terre) de Harun l’un des guitaristes de la formation, le combo a su se tailler une belle part sur la scène française avec un son et une manière de faire reconnaissables entre 1000.

Ajoutez à cela une bonne dose de folie, de talent et de la batterie (celle de Sylvain Bouvier) à s’en claquer les doigts et vous obtenez une énième galette calibrée pour réussir, le nouvel EP « Voodoo Moonshine » qui arrive à point nommé, deux ans après  « HeicNoenum Pax » (et donc la fin de la trilogie musicale orientée autour des histoires de « XIII », personnage fou aux traits de Clown). Pour ce nouvel effort, qui reste globalement dans la veine de ce que le groupe pond depuis « AlchemikClockwork Of Disorder », le quintet s’est entouré de quelques potes de choix, à savoir Jo Duplantier de Gojira, Remi Dumoulin et Matthieu Metzger de l’Orchestre National de Jazz aux instruments à vent (Matthieu qui a entre autre officié chez Klone) sur le titre « Damballa ‘s Voodoo Doll », rien que ça !

Dès le premier morceau « Moonshine Limbo », le ton est donné avec une intro qui sent bon le Saloon, la bagarre, les jeux de cartes truqués, les cuivres, le Bois et les filles faciles avant d’enchaîner, comme il est de coutume avec le groupe, sur un gros Riff Groovy surpuissant (même punition pour le très lourd « Possesed By The Nightlife ») ! Aucun doute, on est bien sur du Trepalium pur jus, excellemment bien produit, inspiré, entraînant à souhait, avec des Breaks aussi inattendus que jouissifs et une énergie à s’en fissurer les cervicales du début à la fin de l’Opus ! Bref, cet EP, sans atteindre les sommets des albums précédents, reste particulièrement plaisant et nous met l’eau à la bouche en attendant le prochain vrai album de la formation.
Chronique de : Byclown