Sticky Boys + Spark Gap @ Paris, Le divan du monde, le vendredi 10 octobre 2014.
En bon patriote que je suis, comment refuser d’aller voir, sur l’invitation de copains, le concert des foufous de Sticky Boys qui fêtent ce soir la sortie de leur second album fort attendu « Make art » ! Pour chauffer la salle, les Spark Gap, groupe du 95 qui a connu son apogée il y a quelques années en ouvrant pour des groupes Ricains pour Teenagers et qui nous reviennent ce soir en version « Power Trio » pour défendre leur nouvel effort « Fearology », digne successeur de « The boys from Alaska ».
On commence donc en fanfare Punk Rock avec les Sparks, remontés comme des horloges pour tenter de chauffer un public pour le moment bien frileux bien que venu en nombre raisonnable. Ce n’est qu’après le 4eme ou 5eme morceau que la foule s’encanaillera un peu histoire de répondre de manière physique aux injonctions verbales de Max, le chanteur de la formation. Le Power Trio donne tout ce qu’il a durant ses 45 minutes de jeu afin de contenter un auditoire clairement venu pour les Sticky, mais qu’importe, rien ne semble entacher leur plaisir de jouer sur cette belle scène devant un Divan du Monde maintenant rempli . Entre compos récentes et chansons un peu plus anciennes, le public semble avoir trouvé son compte dans cette première partie de qualité, n’en témoignent les applaudissements de fin.
On passe maintenant aux choses sérieuses, avec un autre Trio, bien plus chevelu et fantasque celui-ci, je veux bien sur parler des Sticky Boys, en Release Party de leur nouvelle galette « Make Art », un évènement visiblement attendu par toutes les personnes qui, comme moi, ce sont laissées séduire par la musique simple, sans prise de tête, et bourrée d’énergie de ces trois grands dadais souriants. Entre les titres du dernier album, ceux du premier, et quelques reprises bien senties assorties d’interventions d’Alex, le chanteur guitariste de la formation, ce ne seront pas moins de 16 titres qui seront jouées ! Pas de quoi s’ennuyer donc d’autant que le Pit s’enflamme rapidement au grand dam de moi-même votre serviteur, parti en mission commando pour vous ramener quelques clichés de choix (du moins je m’y suis évertué).
Un Show bien rodé depuis le temps, ne comportant pas de fausses notes au compteur de la bande des parisiens, vêtus pour l’occasion de chemises en jeans et de cravates, le tout saupoudré de baskets et de pantalons troués bien évidemment (c’est du Rock ‘n’ Roll « quand même » ! ) de quoi asseoir une fois de plus leur position de formation montante dans le milieu pas assez burné du Rock Cocorico. Hommages (aux gosses du Nord, au public, à Francis Caste, etc…) et imprévus (une fille qui monte sur scène en vue d’un Crowd Surfing et qui marche sur la pédale de son d’Alex, coupant littéralement sa guitare) vont bon train et ponctuent ce Show à 200Km/h qui se fini tout naturellement par « Bang That Head », « Big Thrill » et leur outro loufoque qui leur donne une fois de plus l’occasion de montrer que derrière les musiciens se cachent de grands enfants aux sourires francs.
Live Report et photos : Byclown
Set list Sticky boys : «Mary Christmas», «Bad Reputation», «Fat Boy Charlie», «The Game Is Over», «Great Big Dynamite», «The World Don’t Go Round», «I Fought The Law», «Girls In The City», «Miss Saturday Night», «Future In Your Hands», «Uncle Rock», «Surfin’ USA», «Party Time», «Make Art», «Bang That Head», «Big Thrill».
