DeadlineNothing Beside Remains
Bad Reputation
Note : 4/5
Genre : Une balle dans les moustaches !
Coup de cœur du mois avec ce nouvel album de Deadline… Le groupe parisien fondé il y a près de 10 ans sort son 3ème opus ces jours ci « Nothing Beside Remains » et il est gorgé d’excellents morceaux bien Hard Rock comme on aime. Il y a du Great White et du Guns dans ce disque qui succède à « Fire Inside » (2014) et au EP « Heading West » de 2012.

Le chanteur Arnaud Restoueix a une voix particulière qui se marie parfaitement avec le style musical du quintet. Les guitaristes Gabriel Lect et Chris Gatter sont excellents et décochent des soli ravageurs. Quant à la section rythmique du vrombissant bassiste Sébastien Debbane et du talentueux Fabrice Trovato aux baguettes, elle offre un écrin sans faille aux compositions de Deadline.

L’album s’ouvre sur le très accrocheur « Devil’s In The Details » qui sonne très 80’s dans l’esprit mais néanmoins avec un son d’aujourd’hui. « D.O.C. » est mené tambour battant avec des guitares acérées et très en avant, on croirait entendre le groupe d’Axl Rose dans ses meilleurs jours ! Avec « Fly Trap » le groupe revisite les 70’s à la Led Zeppelin sur fond de ‘’Slide Guitar’’. Le titre éponyme est un bon vieux Boogie Blues des familles qui devrait faire un malheur sur scène ! « Mercenary » est mon morceau préféré de l’album avec son ambiance menaçante et des vocaux très Plantiens d’Arnaud, là encore un futur succès assuré en Live. Les guitares repartent de plus belle avec « Man On A Mission » qui emporte tout sur son passage notamment grâce une prestation incroyable de Fabrice derrière les fûts ! « Angry Destiny », Featuring : CJ Sleez, est l’intro de « Natural Born Pimp » qui sonne très Blues Rock et rappelle un peu les Quireboys avec ce côté jubilatoire et festif. « Silent Tears (November 13) » est dédiée on s’en doute aux victimes du Bataclan mais n’est pas ma préférée de l’album, loin s’en faut ! Retour au Hard qui tache avec le très efficace « Last Shot » que ne renierait pas Great White. « Override » repart de plus belle avec des vocaux plus Guns que jamais… L’album se termine avec une jolie mais courte ballade « Sleepless Nights » qu’on aurait aimé voir développée un peu car on reste sur sa faim (fin!)

Au final un album très réussi où chacun trouvera son compte de Hard et de Blues… A voir sur scène assurément, par exemple au Mennecy Metal Fest en septembre !
Chronique d’Olivier Carle