H.E.A.T @ Paris, le Petit Bain, le 4 décembre 2018.

Il y a un peu plus d’un an, H.E.A.T se produisait au Nouveau Casino, défendant alors leur dernier album en date : Into The Great Unknown. Aujourd’hui le groupe revient pour une seconde tournée européenne, un deuxième Round en quelque sorte. Alors, pour ceux qui les avaient ratés l’année dernière, c’est tant mieux, et pour ceux qui justement ont assisté au concert du Nouveau Casino et se sont dit qu’ils ne prendraient pas leur place cette année… Et bien ils auraient dû, car le concert de ce soir était particulièrement électrique.

Les portes s’ouvrent donc à 19h, et font rentrer les nombreux fans déjà présents dehors. On découvre alors une salle de concert camouflée dans une péniche, assez insolite comme endroit !

Le premier groupe à monter sur scène est Shiraz Lane, des jeunes finlandais, plein d’énergie, incarnant un mélange entre Hardline, Eclipse et Santa Cruz. Le groupe fait monter la température dans la péniche, ils ont la recette qui marche : des riffs bien Heavy, des refrains qui font sauter la foule, et du charisme. En effet les 5 musiciens sont tous aux anges d’être sur scène, ça se voit, et ça fait plaisir. Après donc une bonne demi-heure de Set, Shiraz Lane quitte la scène, mais nous invite évidemment à venir les voir, près du Merch ou du bar…

Les musiciens quittent la scène, et on démonte le matos pour en réinstaller un autre. 3 groupes se partagent la scène ce soir, alors ça défile en coulisse. Le second groupe donc c’est One Desire, et ils nous viennent aussi de Finlande. La pression redescend légèrement pendant cette deuxième partie, et les petites moues et sourires (un peu trop parfois) du chanteur ne les sauveront pas. Le rendu est un peu froid, mais cela n’empêchera pas les fans de chanter, certains connaissant d’ailleurs la plupart des paroles.

21h15, les lumières s’éteignent pour la troisième fois, et c’est le tour de H.E.A.T de nous livrer leur prestation. Et dès le premier morceau on prend tous une claque. Ils ont beau avoir une recette musicale des plus simples, les voir en Live convaincront les plus sceptiques du genre. Le groupe rentre donc sur  »Bastard Of Society », issu de leur dernier album Into The Great Unknown, et au bout d’une minute Erik le chanteur saute déjà plus haut que son pied de micro. Les morceaux s’enchaînent et ne laisse pas beaucoup de temps au public pour récupérer. Ainsi viennent ‘’Breaking The Silence’’, ‘’Danger Road’’, ‘’Emergency’’ et ‘’Shit City’’ qui font monter la température dans la salle.

La foule brandit des feuilles avec marqué « Happy Fucking Birthday Erik » avant d’entonner la traditionnelle chanson « Happy Birthday To Youuuu Erik… ». Celui-ci précise que son anniversaire était en fait la veille, mais personne ne refuse une foule lui souhaitant son anniversaire. Vient maintenant le temps de recharger les batteries avec ‘’Downtown’’ et ‘’In And Out Of Trouble’’, 2 titres issu de l’album Adress The Nation. Un groupe de fans au premier rang en profitent pour jeter leur drapeau français sur scène, et le chanteur s’empresse de s’en servir de cape.

Après un ‘’It’s All About Tonight’’ qui remet le public en forme et un ‘’Living On The Run’’ un peu plus radio mais extrêmement efficace, vient le tour de ‘’Beg Beg Beg’’, moment exutoire du concert. En effet, le groupe commence à interpréter la chanson normalement, le public ne se doute de rien, jusqu’au moment ou le riff de ‘’Whole lotta Rosie’’ (AC/DC) retenti entre les murs. La public saute de joie, et Erik descend dans la fosse, avant de remonter sur scène pour cette fois faire un Slam dans le public ! C’est la folie. Puis ‘’Beg Beg Beg’’ reprend de plus belle.

Après une courte pause, Erik revient sur scène muni d’une guitare acoustique et s’installe confortablement. Il blague quelques secondes sur les interludes « ballade/guitare acoustique » : les gars je sais que vous n’aimez pas les ballades mais je vais en faire une. Vous aller chanter avec moi, et on va rigoler ! » (jeu de mot avec la chanson qui s’appelle ‘’Laughing At Tomorrow’’…).

Après ce passage acoustique, le groupe revient avec ‘’Redefined’’, second morceau de leur dernier opus Into The Great Unknown. Erik en profite pour faire monter sur scène une jeune fan qui arbore fièrement sa veste à Patchs : Def leppard, Skid Row et Guns N’ Roses. Elle doit avoir 8 ans et chante toutes les paroles, le futur est là ! Vient ensuite un trio issu de l’album Tearing Down The Walls, avec la chanson éponyme, ‘’Manequin Shown’’, et ‘’A Shot At Redemption’’ qui conclu le Show.

1H15 de concert pour les suédois, un peu court, mais une prestation beaucoup plus énergique que celle donnée l’année dernière, ce qui est en partie dû aux changement de Setlist.

Après quelques verres, les membres du groupe se retrouvent devant le Tour Bus garé devant la salle, et les fans peuvent discuter et prendre des photos avec eux.

Jolie prestation donc pour H.E.A.T, qui montre une seconde fois que les pays nordiques savent faire du Hard.

Prochain concert français lors du Raismes Fest 2019 ! See you there !
Live Report & images : Amandine Prada

Merci à Camille Groh et David Kilho (Music For Ever).

Setlist :
Bastard Of Society
Breaking The Silence
Danger Road
Emergency
Shit City
Downtown
In And Out Of Trouble
It’s All About Tonight
Living On The Run
Beg Beg Beg
Laughing At Tomorrow
Redefined
Mannequin Show
Tearing Down The Walls
A Shot At Redemption