Roch Voisine
au Grand Rex, le 15 février 2019.

La scène du Grand Rex accueille de nouveau un artiste francophone qui a un public fidèle depuis 1987. Depuis la sortie de son premier opus en français « Hélène« , son public le suit à la trace. Roch Voisine a rendu si populaire ce prénom que bon nombre de ses fans ont fini par prénommer ainsi leur fille… Heureusement que son premier tube français ne portait pas le prénom de Gertrude, Peggy (la cochonne des Muppets Show), Cunégonde, ou pire encore… En plus de trente quatre ans de carrière française, Roch Voisine n’a pas changé, il a juste su se bonifier avec le temps. Sa voix et ses textes font mouche à chaque fois. Il est vrai qu’avec pour début d’une longue relation, débarquer en France avec pour premier opus Hélène déjà de grande qualité, c’est une belle preuve d’amour en perspective.

Cependant, pour moi, retourner à un concert de Roch Voisine se révélait une épreuve, et je dois bien remercier une de ses fans, Pascale Violet qui ces derniers jours m’a redonné envie de revoir le canadien sur scène. Et Dieu sait que ce ne fut pas simple pour moi. Il y a bien longtemps, alors que Roch Voisine se produisait un 15 novembre à 21 heures dans la magnifique salle de l’Olympia, j’avais prévu d’aller l’écouter par plaisir, en vue, toujours avec autant de joie, de planifier une Interview dans la foulée. Une joie de le retrouver, lui que je suivais à l’époque pour la télévision comme pour la presse écrite depuis déjà de nombreuses années. Mais, cette soirée du 15 novembre n’allait jamais ressembler à celle à laquelle je m’étais préparé. A 18 heures, alors que je me rendais en voiture à l’Olympia, mon petit frère m’appela pour m’annoncer le décès de mon père dans l’après-midi. Un choc ! Ne voulant pas faire demi tour, j’ai pris instinctivement la direction du boulevard des Capucines pour finalement assister au spectacle. Un concert douloureux pour moi durant lequel j’ai oscillé entre le plaisir de voir Roch sur scène et la douleur de me trouver dans cette salle mythique où mon père m’avait emmené pour assister à mon tout premier spectacle en 1972 : le magnifique concert de Michel Fugain et le Big Bazar. Manifestement, je ne pouvais m’empêcher de regarder le plafond afin d’y chercher mon père dans les étoiles…

Un an plus tard, alors que je me trouvais à Montréal pour une Interview des Cowboys Fringants, j’ai eu le privilège de partager une journée entière avec Roch Voisine. Pendant le déjeuner, je l’ai remercié de m’avoir porté vers un ailleurs durant son spectacle de l’Olympia. Un au-delà musical qui m’a permis de me faire tenir debout et de ne pas tomber à terre ce funeste 15 novembre. Ce lien entre Roch et mon père, je n’ai jamais pu m’en départir… Je me devais de me focaliser sur ma mission : réaliser un reportage avec le généreux Roch.


Le reste de ce séjour montréalais fut libérateur pour moi. Ensuite j’ai assisté à la répétition préparant sa future tournée européenne, et à la soirée de l’enregistrement d’une émission télé de la chaîne Radio Canada. Ce programme était présenté par Joselito Michaud, l’ex Manager et compagnon d’Isabelle Boulay. Cette folle et intense journée avec Roch, je l’avais publié dans Tout chanson, le magazine pour lequel je travaillais à cette période… Ce n’est que quelques années plus tard que j’ai compris tout le bien que j’ai reçu, sans en prendre conscience à ce moment-là, de ma relation professionnelle avec Roch. Merci l’artiste pour ta générosité et pour tous ces merveilleux souvenirs qui m’ont permis de passer du côté sombre de ce 15 novembre avec la mort de mon père, à la lumière que tu m’as apportée jusqu’à ce jour afin de rendre mon deuil plus vivable. Il est vrai d’ailleurs qu’avec le recul, je suis ravi de constater que nos retrouvailles du 15 février 2019 se déroulent alors que j’ai enfin trouvé la paix et la sérénité … Et ce bien-être qui me permet de franchir le pas afin de revenir à un spectacle de Roch Voisine. Diantre que le chemin fut long et laborieux parfois, pour en arriver là. Mais, incontestablement, ça en valait la peine. Merci la vie, encore merci Roch


Revenons à la soirée…. Si l’idée de cette tournée acoustique en a ravi plus d’un, la genèse de cette nouvelle histoire entre Roch et son public est née d’une idée folle…. C’est suite à un moment de fantaisie avec les programmateurs du festival des Francofolies de Montréal que Roch a décidé de proposer quelques concerts, cinq pour être précis… L’artiste, nous raconte, dans les loges après son concert, qu’il a voulu se mettre un peu plus en danger que d’habitude en proposant, des shows acoustiques n’excédant pas 60 minutes. Et comme Roch ne fait pas les choses à moitié, et qu’il aime être là ou on ne l’attend pas toujours, le québécois a demandé à passer à l’heure de l’apéro et non à une heure habituelle pour les têtes d’affiches comme lui. Le programmateur du festival a relevé le défi, quelle bonne idée. De ce pari fou, Roch en a tiré une forte envie de consolider sa Setlist en proposant un spectacle d’une heure trente maximum et de repartir sur les routes à travers le monde avec une simple petite formation de trois musiciens : lui, un pianiste et un bassiste/guitariste afin d’aller à la rencontre de ses fans. C’est ainsi que le canadien a fait une halte attendue au Grand Rex et j’ai eu le bonheur de le retrouver après une si longue absence.

Finalement, avec un discours explicatif entre chaque chanson mêlant anecdotes et confessions intimes, Roch, en tournée européenne depuis un mois, propose un récital un peu court, mais qu’il ne désirait surtout pas long, afin de plonger dans l’émotion d’un artiste fédérateur qui depuis 34 ans berce les tendres cœurs de tant de fans francophones. Ce soir, du célèbre « Hélène » qu’il expédie dès son entrée en scène, non pas pour s’en débarrasser comme nous pourrions le penser mais comme un clin d’œil pour nous rappeler que pour le québécois, qui se plaît à rappeler qu’il est né au Nouveau Brunswick, tout est parti de ce titre. Son concert s’est déroulé avec une succession de superbes chansons jusqu’au final avec « Bye Bye« . Une superbe manière de remercier ses fans de la longue et fidèle amitié qui les anime. Depuis 34 ans, Roch partage avec son public son amour de la vie, ses peines de cœur, ses rires, son plaisir de jouer enfin un peu plus de guitare, de nous faire découvrir sa virtuosité à l’harmonica quand il nous interprète « Heart Of Gold« , le célèbre standard de son homologue canadien Neil Young, ou la décontraction avec laquelle il prend la basse pour se lancer dans une sublime version acoustique de « Avant de partir« .

Ah oui, ce titre évocateur… « Avant de partir » demeure pour moi une chanson majeure de son répertoire. Elle a souvent résonné violement à certaines périodes de ma vie. En l’écoutant ce soir, j’ai été envahi par une sensation inhabituelle. Je voulais que tous ceux que j’aime, comme ceux que j’ai aimé, n’oublient jamais à quel point je les garde gracieusement dans un coin de moi et que je les emporterai avec moi où que j’aille. Je les remercie de m’avoir accompagné dans les bons comme les mauvais moments… Et quand on connait l’oiseau, cela n’a pas dû être simple pour tous. Si, si, je sais de quoi je parle ! Comme quoi, assister à une prestation de Roch Voisine peut vous apporter des surprises toujours plus étonnantes. Parfois, sans certaines personnes que l’on a aimé, la vie devient plus simple, ce n’est pas pour autant qu’on les oublie. On apprend à vivre sans eux. A poursuivre notre chemin vers la quête du bonheur. Et cette route parsemée d’auteurs, chanteurs, amis, … définissent finalement cette bande Originale du Road Movie de notre existence.


Le temps de la détente et de la légèreté arrive. Alors que le québécois se trouve en France depuis un mois, Roch plaisante sur sa douce folie de quitter l’hiver canadien avec ses moins 25 pour retrouver le grand froid français avec moins deux degrés et sa neige européenne insignifiante. L’audience sourit. Il y a de quoi. Le chanteur poursuit son facétieux discours en expliquant que les québécois, c’est comme les français : « Ils adorent voyager, et il y en a partout… » Étant un fervent défenseur de son pays, Roch se transforme en Tour Opérator et fait la promotion de sa région au pays de Molière en s’aidant d’une chanson dans laquelle il y met deux ou trois clichés, dit-il en souriant : « Le sirop d’érable pour le canadien et la baguette, le béret et l’accordéon…pour les français » Là encore, Roch déclenche le rire dans la salle totalement conquise. Le chanteur se lance dans une superbe interprétation de « La promesse« . Et Roch poursuit les explications à propos des spécificités que les canadiens rencontrent qui leur font tant aimer les voyages…

L’artiste rappelle avec humour quelques notions qui peuvent échapper à certains… « Les québécois, ils aiment ça voyager. On voyage pour le boulot, on voyage pour les vacances, mais aussi pour l’amour. Vous imaginez un peu les distances qu’il y a entre les villes chez nous… ? Donc, t’as intérêt à t’en trouver une petite copine dans ta ville ! » Les fans explosent de rire. Et Roch de poursuivre, « Sinon, ça va te coûter cher en gasoil… ! Cela m’est arrivé. Ça nous arrive à tous. » C’est donc suite à cette confession hilarante qu’il enchaîne avec la chanson « Montréal Québec« . Lorsque Roch l’interprète au Grand Rex, je ne peux m’empêcher de penser à ma famille de Matane, en Gaspésie. Mes pensées du soir vont immédiatement vers ma famille québécoise qui vient de s’agrandir d’un charmant petit Valmont. A ce propos : Bienvenue à toi petit Valmont sur cette jolie terre de la Belle Province… J’écoute ce titre qui me rappelle tant la route qui m’a si souvent menée de Montréal à Matane avec une immense joie et un véritable espoir de revoir les miens et de m’entourer de leur Amour que je ne peux refréner… : Alors oui, cette pensée a été vers vous ma famille gaspésienne, je vous aime les Deville. Et comme un bonheur n’arrive jamais seul, avoir redécouvert ce titre de Roch m’a donné une envie irrépressible : Eh mon frangin Stan, préparez-vous les Deville, à ma prochaine venue dans vos bois, promis vous avez ma parole, il ne vous reste plus qu’à me préparer le chalet au bord du lac que j’ai raté cet été, je débarque très très vite avec ma tribu… !

Les moments intimistes se succèdent mais ne se ressemblent pas toujours… Après les voyages, Roch nous replonge dans l’amour avec « La berceuse du petit diable« , puis ce titre que Roch interprète en trois langues, français, anglais et italien « My Lady Mio Segreto« . Celui-ci parle d’un amour qui aurait pu se vivre pleinement sans les problèmes de timing ratés et que Roch retrouve plusieurs années plus tard à Rome. Jamais célibataires en même temps, les problèmes de planning ont eu raison de leur histoire d’amour. Quatre rendez-vous manqués que Roch nous explique avec le sourire et un certain fatalisme. Le québécois et la canadienne anglophone Sharon se sont aimés de loin avant de se retrouver par accident à l’autre bout du monde. Un superbe raté qui lui a donné l’idée de signer une magnifique chanson d’amour.

Roch se Shoote indéniablement à l’amour. Et Dieu sait qu’il a raison le bougre. Quand on aime, je l’ai toujours pensé, c’est pour la vie, et parfois, même si ça paraît complètement fou, on aime à en mourir, comme le chantait si bien Francis Cabrel avec son inoubliable « Je l’aime à mourir« . Un beau titre que Roch a eu la formidable idée de traduire dans la langue de Shakespeare et qu’il nous offert ce soir au Grand Rex. Seule chanson francophone de son répertoire qu’il a décidé d’adapter dans une autre langue. Une réussite pour ce québécois qui explique qu’il n’a pu le faire que parce qu’il est fan de l’auteur original. Il en a de la chance Francis Cabrel… Et dire que sans son tube « Hélène » qui a failli ne jamais être sur son disque, nous serions passés à côté d’un « simple gars au cœur d’or ». Heureusement, lors des séances d’enregistrements de son premier album international, le titre prévu initialement a disparu au profit de la charmante « Hélène« . Pour la petite histoire… Après deux ou trois jours de travail infructueux sur ce titre imparfait, Roch n’arrivait pas à le faire sonner comme il le voulait, le chanteur a pris une grande décision : Roch a alors expliqué à son imprésario qu’il a préféré remplacer ce morceau improbable par un titre auquel il croyait bien davantage, c’est là qu' »Hélène » est née… et que l’ancien hockeyeur est devenu en quelques semaines une véritable star de la chanson francophone ! Comme quoi, « Les petits détails d’une existence peuvent changer toute une vie, explique Roch avec une certaine émotion » !

La beauté du texte « Je l’ai vu« , écrit par Roch Voisine, m’a souvent porté vers une volonté d’introspection poussant peut-être à demander pardon, comme l’exprime le chanteur, à ces « Hommes épris de vengeance« . Je ne peux m’empêcher de penser que ces paroles, tout le monde devrait les écouter… même si malheureusement, peu savent pardonner. « Il n’est pas où les hommes sourds. N’entendent plus rien à l’amour. Là où les mots sont ceux qui blessent. Je ne l’ai pas vu vraiment… Dans nos yeux perdus, attendant. Un peu de vérité. Ni dans la peur d’aimer…. Mais je l’ai vu là où des hommes à genoux. Demandent pardon. » Savoir accorder son pardon demeure le plus difficile, mais apporte la plus grande sérénité ensuite, merci Roch de le rappeler avec autant d’habilité dans cette chanson.

Et que dire de toute une salle qui reprend en chœur le dernier couplet de ce splendide titre « Tant pis« … Je n’ai pas pu m’empêcher de le fredonner avec les fans tant cette réalité frappe les gens, et me rappelle parfois des périodes plus difficiles. « Alors tant pis, si je me détruis. Et je fais le tour de mes mots, mes faiblesses et mes envies d’ailleurs. Et tant pis, si tu m’interdis. D’être pour toi l’unique objet de ton désir… Je reste pure. Malgré mes blessures. » Les émotions s’avèrent fortes… Sur une autre superbe chanson, « Avant de Partir« , les larmes coulent sur les joues de mes voisines lorsque Roch lance « Toi et moi, j’ai pas voulu croire qu’un jour ton amour ferait demi-tour« . Et ce final avant le rappel explosif. Roch apporte une puissante dimension émotionnelle et tout aussi déroutante avec deux nouvelles chansons : la très émouvante « Tout me ramène à toi » et la magnifique « J’veux pas mourir« , de son dernier album en date, Devant nous. Roch nous force à réfléchir sur la vie, l’amour, les peines de cœur, et la mort ! Un quotidien pour chacun de nous. Roch me rappelle cette jolie définition très juste tirée de l’excellent film A Star Is Born de Bradley Cooper avec Bradley Cooper et Lady Gaga : »La musique, ce n’est que douze petites notes entre deux octaves. Douze petites notes et octaves qui se répètent. Toujours la même histoire que l’on reformule éternellement. La seule chose qu’un artiste peut offrir au monde, c’est son interprétation des douze notes. Et c’est tout. » Nul doute que Roch s’illustre admirablement avec son interprétation et sa capacité à savoir émouvoir son auditoire.

Et voilà, c’est fini, comme le chantait Jean-Louis Aubert. En une heure et trente six minutes, Roch a parcouru plus de trente ans de carrière. Le québécois a partagé plus de trente ans de souvenirs et d’émotions avec une salle conquise par des fans ultra fidèles. En plus de trente ans, Roch a su créer un véritable lien avec son public et ainsi lui offrir de très belles images de la vie normale en kaléidoscopes fournissant un magnifique road trip vers son adolescence emplie d’amour et d’espoir même si les tristesses et les blessures ne sont jamais très loin. Roch a puisé au fond de son âme et de ses expériences, même les plus douloureuses, pour ne pas être un artiste feu de paille. Il a su rester sincère, et ce malgré tous les aléas de l’existence. Alors, franchement, comment voulez-vous que cet ancien hockeyeur, avec la chaleur et la générosité des gens du grand froid qu’on lui connaît, ne reçoive pas autant d’amour en retour de la part de ses fans, comme les non fans d’ailleurs, qui se sentent enfin compris, soutenus dans leurs périodes douloureuses et simplement aimés et respectés juste pour ce qu’ils sont… ? Tout ce que l’on est n’est finalement que de rester soi même et rien ni personne d’autre. Vraiment rien de plus. Parfois, certains ont ce petit quelque chose d’indéfinissable et de miraculeux qui fait la différence et propulse un simple gars à vivre un destin extraordinaire. Ce fut à ce prix qu’il a conservé son authenticité et que les autres ne l’ont jamais abandonné ! Roch le sait, il faut savoir donner sans espérer recevoir, et ce n’est que là que peut-être la magie opère et que les bonnes surprises peuvent nous rendre heureux. Et en trente quatre ans, les surprises, elles ont toujours été de plus en plus belles pour ce doux sentimental.

En une soirée, je me suis rappelé pourquoi se rendre à un spectacle de Roch avait du sens. Voyages, longues amitiés, amours, instants magiques, communions générationnelles, … Autant de bonnes raisons d’aller écouter, réécouter, voir et déguster les excellentes prestations de Roch Voisine. Alors, si vous avez la sensation d’avoir loupé quelque chose en ayant zappé la soirée au Grand Rex, pas de panique, Roch nous l’a promis lors de l’after-show entre amis : il a décidé de revenir en France en novembre prochain pour faire sa seconde tournée en acoustique. Celle-ci aura quelques changements dans sa setlist afin de satisfaire tout le monde. Il s’est engagé auprès de Gildas Arzel de rajouter « Jean Johnny Jean« , « Pourtant« , et quelques autres standards… qu’il préfère ne pas dévoiler… En tous les cas, Roch ne désire pas trop transformer sa liste actuelle. Les retrouvailles et les félicitations dans les loges furent aussi agréables, sincères, justes et chaleureuses…  Il suffit d’écouter une des réalités que soulève Gildas Arzel, ex chanteur du groupe Canada : « Avec Roch Voisine, et ce de tout temps, le plus surprenant, c’est sa voix. On a beau l’observer pendant tout le concert, le bougre, il n’en met pas une seule dans les choux. Avec sa puissance vocale, non contente d’être belle, pure, elle s’avère juste… » Après sa tournée européenne, Roch n’a pas fini de travailler, il va enchaîner avec une tournée acoustique au Canada anglophone. Un vrai bourreau de travail. Une fois ses obligations achevées, le canadien a prévu de passer quelques temps de vacances avec ses deux fils pour faire un peu de bateau en Floride… Un séjour bien mérité avec ses deux adolescents. Alors, pour les fans, … patience jusqu’à l’automne prochain et d’ici là profitez de cette attente pour réécouter ses plus belles chansons sur disques !

Mais comme, il me fallait bien trouver un point de critique afin de donner l’impression que je n’ai pas été soudoyé par le Canada, ni par l’équipe de l’artiste, à force de chercher et de fouiller dans ma soirée, je n’en ai trouvé qu’un tout petit… Dommage que certains de mes titres préférés, « Ne viens pas« , « Le chemin« , « Apothéose« , n’aient pas fait partie de cette superbe liste de chansons pour cette tournée. Maigre déception, mais qui en plus s’explique avec rigueur par Roch Voisine : « Lorsque tu fais une tournée acoustique, le plus difficile se révèle de choisir les chansons que tu vas interpréter. Et là, tout se facilite, il y a des titres qui s’éliminent d’eux-mêmes« . Probablement, que pour l’artiste, ces trois chansons faisaient partie de cette catégorie, … Ou pas… Réponse pour moi en novembre prochain !

Carlos Sancho & Roch Voisine

Je reste néanmoins pour l’heure sur ma faim. Je suis donc reparti tout sourire à la maison afin de poursuivre une si belle soirée pour écouter ces compositions manquantes qui me transportent tant… Juste histoire de prolonger ces retrouvailles amicales. Un plaisir que je souhaite à tous… ! Alors, pour finir ce Live Report, j’ai décidé d’emprunter à Roch des mots qui me vont droit au cœur. Je lui laisse donc le soin de clôturer cette si douce et belle soirée qu’il m’a fait passer de la plus belle des manières « Pour oublier mes peines d’amour. Souvent à vous j’me suis confié. Pour vous. Pour vous. J’écris ma vie sur du papier. Mon cœur sert toujours d’encrier. Bye, Bye, bye, bye… »
Texte & images : Carlos Sancho

La Setlist du soir :

« Hélène » de son éponyme album Hélène sorti en 1987,

« Laisse-la rêver » issu de son album Coup de tête sorti en 1994,

« Promesse« , issu de son album Double sorti en 1990,

« Montréal Québec » issu de son album Confidences sorti en 2012,

« La berceuse du petit diable » issu de son album Double sorti en 1990,

« My Lady mio Segreto » issu de l’album Je te serai fidèle sorti en 2004,

« Heart Of Gold » issu de son Side Projet Americana 2 sorti en 2011, tiré de la superbe trilogie Americana qu’il a eu l’excellente idée de réaliser,

« Smile » issu de son Side Projet Forever Gentleman sorti en 2015,

« Je l’ai vu » issu de l’album Je te serai fidèle sorti en 2004,

« Les amants » issu de son album Chaque Feu sorti en 1999,

« Perce les nuages« , une chanson, comme Roch aime la définir, presque folklorique canadienne qu’il a chantée il y a quelques années avec Isabelle Boulay,

« Catch Me » issu de son album Movin’ On Maybe sorti en 2014,

« Deliver Me » issu de son album Kissing Rain sorti en 1996,

« Je l’aime à mourir » issu de son album Double sorti en 1990,

« Tant pis » issu de l’album Je te serai fidèle sorti en 2004,

« Avant de partir » de l’opus Hélène sorti en 1987,

« Tout me ramène à toi » issu de son dernier album Devant nous sorti en 2017,

« J’veux pas vieillir » issu de son dernier album Devant nous sorti en 2017,

« L’idole » de l’opus Hélène sorti en 1987,

« La légende Oochigeas » issu de son album I’ll Always Be There sorti en 1993,

« Bye Bye » issu de son album Double sorti en 1990.