Mama’s GunMama’s Gun
Klonosphere
Note : 4/5
Genre : Stoner Rock puissant !
Mama’s Gun est un excellent Power Trio au batteur-chanteur de… Limoges ! Mama’s Gun a toutes les influences que j’aime ! Un peu du feu Led Zeppelin, inspiré par les rythmiques de Sir John Bonham, puis le gros son lourd qui tache du Black Sabbath, des débuts, pour la folie d’exécution,… Entre autres Killers des années 70’s… Tels les quelques dinosaures comme : Blue Cheer, MC5, The Doors, The Stooges, Grand Funk Railroad, etc. Dans cette galette argentée, le grand retour aux sources rétro, se font bien sentir.

Cet album est très surprenant, il me ramène à mon adolescence et à mes années de belles découvertes, ou chaque semaine, je fouinais dans les rayons de mes disquaires favoris à Paris, Saint-Michel, Châtelet, et Montparnasse, afin de dénicher quelques perles en vinyles noirs… Lieux d’effervescences et d’évolutions spécifiques, qui ont décuplé ma curiosité, mon virus et ma passion de mélomaniac (en me ruinant) !

Ah, les bonnes années de créations incendiaires que nous avons pu vivre de très, très près ! Rien que les deux gros groupes anglais cités (Zep et Sabbath), c’est déjà une source d’intérêt à vouloir jeter, mes cages à miel crasseuses, dessus avec le volume à donf !

Ici, c’est bien le gros retour du Blues Rock, fusionnant avec le Stoner Rock, aux ambiances psychédéliques (des genres bien enclenchés, revenant doucement, mais sûrement depuis 1997) ! Telle la nouvelle déferlante, comme par exemple : Kyuss, Electric Wizard,… Puis dans les années 2000 : Queens Of The Stone Age, Clutch, The Rival Sons, et dernièrement : Blues Pills, Greta Van Fleet, etc.

Un style musical, qui sent bon le Patchouli… Frais ! Sur les seins d’une belle jeune vierge en chaleur dénudée, qui danse dans la boue, en devant de scène ! Mon Oncle Jojo, l’a bien vécu, et moi je l’ai juste vu et revu, au cinéma, quelques années après la mort de Jimi Hendrix et John Bonham.

Je vous sens la bave aux lèves, comme je l’ai été, lors de l’annonce officielle de la sortie de cet album, en lisant les influences énoncées. Ici, le son des riffs massifs des guitares, en sont pour beaucoup, ainsi que les réglages de la batterie très brute, très lourde, puis cette grosse basse, très en avant, qui Grooves sa mère ! On ressent cette voix grave et puissante, sortant d’outre-tombe, comme dans les sillons de mes vieux vinyles poussiéreux !

J’espère que ça ne va pas être qu’un phénomène de mode, et que Mama’s Gun, comme ses confrères précités de la nouvelle génération de pyromanes, vont pouvoir tirer les marrons du feu, pour avoir une aussi belle carrière que leurs pères spirituels.

Je ne peu que souhaiter à Mama’s Gun, un avenir aussi prometteur !
Chronique : @lex ‘’M@m@’s ZepS@b’!’’ Mitr@m