Keith Urban, l’Européenne cuvée 2020 !

Texte par : Carlos Sancho.

Depuis le « Love, Pain, And The Whole Crazy World Tour », en 2007, Keith Urban n’est pas revenu se produire dans la Perfide Albion, excepté le 8 mars 2019 lors d’un concert court lors d’un festival Country. Autant dire que cela fait un trop long bail que je n’ai pas eu le plaisir de revoir sur scène l’un de mes artistes favoris. Une attente interminable pour tous les fans européens comme moi qui l’attendent depuis treize ans déjà. Il était vraiment temps d’y remédier…

Pour les plus curieux d’entre vous, voici une petite Story sur Keith Urban afin de mieux vous présenter ce virtuose de la six cordes. Pour les autres, je sais que vous passerez à la page suivante, tant pis. Quoi qu’il arrive, bonne lecture à chacun sur cette page ou sur les autres articles. Bien que Keith soit né en Nouvelle Zélande, à Whangarei, il est pourtant d’origine australienne, de Brisbane, charmante petite ville de l’état du Queensland, aussi appelé Mian-Jin par les aborigènes Turrbal. Cette localité dans laquelle il a passé toute son enfance et son adolescence et qui a aussi vu naître la Claire Holt, la sculpturale et magnifique actrice de la série Vampire Diaries. Les parents du jeune Keith vouent une passion à la musique Country américaine qu’ils ont su transmettre à leur second fils dès son plus jeune âge. Pour le plus grand plaisir de l’enfant et plus tard, du notre. C’est à six ans que le jeune Keith se voit offrir sa première guitare, une acoustique. Aussitôt son père l’inscrit à des cours de musique grâce à une petite annonce qu’une jeune femme a déposé dans son magasin. Pour Keith, tout s’accélère grâce aux cours qu’il prend avec Sue Mc Carthy, son excellente prof qui voit en son jeune élève une pépite en devenir. Il apprend vite avec sa nouvelle guitare, une imitation Gretsch. Très vite. Une bien belle destinée s’ouvre à lui.

Après des débuts très studieux, le tout jeune guitariste s’est produit lors d’un concours de Country Music. Ce fut son premier concert… à huit ans !  Oui, vous avez bien lu, à 8 ans ! Le rêve s’est mis en action. La vie sourit au destin du jeune prodige. Vu la progression du jeune Keith et son énorme volonté, il a su forcer sans sourciller les circonstances et les aléas liés à son âge ! Au regard du résultat, on peut incontestablement admettre que « l’intrépide » demeurait son second prénom. Sans peur, il fonce sans jamais regarder derrière. Durant son enfance, et plus tard son adolescence, rien n’a jamais ralenti sa marche vers le succès qu’il s’était programmé. Et Keith est toujours resté le même. Même à l’heure actuelle, le musicien n’est jamais satisfait et cherche toujours à se dépasser. Toujours aller plus loin. Ne jamais être dans l’autosatisfaction. Keith refuse de se fixer des limites, ou de se plier à celles qu’on lui impose. Mais, toute cette ambition a un prix. Une somme qu’il n’hésite pas à payer. Keith a toujours été guidé par la même dynamique. Ambitieux, l’enfant l’a sans cesse prouvé, c’est dans son ADN. Il surprend toujours autant qu’il force le respect. Il déroute.

Dans sa huitième année, lors d’un dîner familial, Keith a confié à ses parents qu’il atteindra assurément son rêve et qu’ils ne doivent pas s’inquiéter pour lui. Quel culot ! L’enfant a lâché cette bombe avec une telle prestance que ses parents lui ont expliqué tout naturellement qu’ils le soutiendront sans relâche. Quelles admirables attitudes des parents afin que l’enfant cultive sa confiance en lui. Un superbe atout qui lui servira comme un Rock pour s’accomplir. La confiance de ses parents fut la clé de voûte de la construction de la future Star en devenir. Depuis ses sept ans, la plus grande obsession de Keith était d’aller vivre à Nashville, le temple de la Country américaine, pour gagner sa vie en jouant de la musique qu’il aime. Et vous savez quoi, ses parents peuvent être fiers de lui : désormais, il y vit heureux avec sa famille et il est l’une des plus grandes Stars de la Country Rock américaine. Une magnifique destinée que le jeune Keith a pu accomplir grâce à son talent et au soutien indéfectible de ses parents. Cependant, pour parvenir à un tel résultat Keith a beaucoup travaillé. Une guitare, des cours très bien préparés et une excellente prof capable de tirer le meilleur de son élève ne furent pas les seules clés de la réussite de Keith. Tout en s’appliquant, le jeune homme a ajouté des cordes essentielles à son arc. Téméraire, le préadolescent a repoussé sans cesse ses limites et s’est préparé dès dix ans à sa vie d’adulte.


Keith
avait donc choisi très tôt sa destinée et rien ne semblait l’arrêter. C’est donc pendant cette préadolescence que le jeune Keith s’est inscrit dans une agence intérim spécialisée pour enfants. Comme il l’a expliqué plus tard, pour ne rien laisser au hasard. Du coup, pour se faire connaître au plus vite par le plus grand nombre comme chanteur, danseur, souffleur, et se perfectionner dans tous les petits boulots qui s’organisaient autour de la scène artistique afin de ne jamais être pris au dépourvu, il a multiplié ses différents apprentissages. Démarche culottée, me direz-vous, oui mais pas uniquement. Keith savait parfaitement ce qu’il désirait et il était prêt à tout mettre en œuvre pour parvenir à ses fins. C’est bien là qu’il se démarquait déjà de ses camarades de classe. Ce jeune garçon audacieux se révélait bluffant. Ce qu’il faisait pour son âge s’avérait vraiment peu commun.

En grandissant, sa passion pour Dire Straits et Fleetwood Mac l’a poussé dans les années 80 à se produire dans tous les clubs du Queensland en reprenant note à note tous les solii de Mark Knopfler. Son talent a commencé à filtrer jusqu’à dans les maisons de disques australiennes où Keith a tout naturellement décroché son premier disque en 1990. Avec la sortie de son premier opus, 1991, Keith décrochera la première place des Charts australiens à quatre reprises. L’enthousiasme des médias et du public autour de ce virtuose s’est avéré unanime depuis ses débuts. Son entourage comprend très bien que la vie de cet enfant, incontestablement surdoué, se trouve ailleurs désormais. La naissance du mythe australien est désormais en marche. Il y avait AC/DC, INXS, Rose Tatoo, Midnight Oil, Nick Cave, Dead Can Dance, John Farman, Air Supply, il faudra désormais aussi compter sur Keith Urban pour les amateurs de vraies bonnes musiques.

Après de nombreuses expériences australiennes plus que réussies, il est temps pour Keith Urban d’aller explorer d’autres horizons. En 1992, il décide de rejoindre la terre de l’Oncle Sam. C’est au tour des américains d’être ébloui par son talent. Certains professionnels l’ont suivi pendant plusieurs années sur les routes américaines jusqu’à sa première signature en 1997 chez EMI/Capitol Records. Voilà que Keith signe en tant que groupe, The Ranch, une première. La sortie de son deuxième opus éponyme a bousculé le monde de la Country et il commence à se faire un nom aussi aux USA. Les critiques se sont très vite révélées dithyrambiques pour cette galette. Sans véritable explication, alors que le succès était présent, son trio s’est séparé très rapidement, trop rapidement peut-être. Néanmoins, cette séparation n’a pas signé la fin de la carrière du jeune prodige. Loin de là, Keith a plus d’un tour dans son sac.

Alors qu’il tente de redéfinir ses nouveaux objectifs tranquillement, les flèches de la Country, Garth Brooks, Matt Rollings et le groupe féminin Dixie Chicks s’empressent de l’engager pour jouer de la six cordes sur leurs disques. Sa réputation commence à s’installer sérieusement et Keith Urban n’empruntera plus que la voie royale sans jamais se perdre, ni délaisser son talent afin de suivre une quelconque mode musicale estivale. Sa fidélité à ses principes n’a d’égale que sa confiance en lui. Les trois premiers opus, Keith Urban étant le troisième, ont accumulé plus de 5 millions de copies vendues seulement aux USA, Canada et Australie.

Keith a commercialisé son quatrième opus, Golden Road, en 2002. Là encore, le succès n’a pas faibli. Au contraire. Tout ce que le monde de la Country possède de plus rutilant s’est empressé d’emmener le phénoménal Keith Urban pour assurer leurs premières parties. Faith Hill, Tim McGraw, Brooks And Dunn, … Ont découvert certains soirs l’énorme potentiel scénique de Keith en constatant qu’il a leur souvent volé la vedette. Avec, Golden Road, Keith a signé définitivement un tournant dans sa carrière. « L’album confie-t-il, couvre presque toutes les gammes de ma personnalité, de la réflexion à la non réflexion, du sentiment amoureux, de la joie d’être amoureux, de l’amour pour soi, de l’amour pour un pouvoir supérieur et la gratitude. Certaines de ces chansons parlent de choses que j’espère pouvoir faire, elles ne sont pas forcément ce que je suis. Il y en a qui sont idéalistes, mais c’est un bon départ. Une chanson comme  »You’re Not Alone Tonight » vous livre ma philosophie de vie, ‘‘Song For Dad » parle de mon sentiment pour mon père, ‘‘You Won et You’re Not My God » parlent de ma dépendance et comment ça peut te faire dérailler. S’il y a une note positive dans cet album, c’est parce que je me sens vraiment reconnaissant de faire ce que j’aime. Je n’ai pas encore trouvé ce que je recherche, mais je me sens béni de continuer sur le chemin de la connaissance. » Depuis l’australien a fait du chemin. Un parcours fait de hauts comme de bas, aussi féroces que réconfortants. Pour sa carrière, comme nous l’avons évoqué plus haut, le chanteur a su mettre tous les atouts de son côté. Il relève tous les défis, même dans sa vie privée. Pour la partie la plus intime, grâce à son mariage heureux avec Nicole Kidman, la superstar Hollywoodienne, Keith a réussi à défier sa dépendance à l’alcool en gagnant le combat contre sa lente autodestruction.

Mais revenons à ce qui nous interpelle ici, sa musique. Ses influences viennent de tant d’univers différents, de décennies et de continents, et donnent leurs propres effets à chaque morceau. Keith combine ainsi des rythmes contagieux avec des mélodies irrésistibles, tout cela créant un son très particulier, personnel et tout à fait nouveau dans la Country Music américaine. Un son unique et reconnaissable parmi tous. Keith ira même jusqu’à confier sur ce sujet « Je pense que mes racines australiennes se retrouvent dans mon jeu. Il y a comme un son primal et je pense que je laisse petit-à-petit remonter dans mes influences. Quand je suis arrivé aux USA, je jouais de cette manière, très primal, mais ça faisait flipper les gens, alors j’ai adouci mon jeu pour laisser les gens me connaître lentement. Avec The Ranch, le nouveau son (Urban) était dans cette veine, plus doux dans le jeu. Dans Golden Road, c’est carrément une porte grande ouverte sur mon existence avec un jeu qui est devenu ma manière définitive de jouer depuis qui fait que l’on me reconnaît parmi tous les autres musiciens de Country. » Et franchement, ce disque qui fut le tournant musical et artistique fit éclore Keith et l’emmena définitivement au firmament des artistes majeurs de la Country Rock américaine. Depuis ce tournant, Keith Urban, aussi appelé « L’homme le plus sexy de la Country Music » sillonne tous les états américains pour éblouir ses fans qui le lui rendent bien.

Avec les deux disques suivants, le magistral : Be Here, en 2004, et la flopée de Hits incontournables sur de ‘’Love, Pain, & The Whole Crazy Thing’’, en 2006, Keith s’est imposé facilement hors du continent américain lors de sa première tournée européenne. Celle-ci est passée par Londres le 28 avril 2007. Keith impressionne partout où il passe. En quelques semaines, il élargit considérablement son auditoire à travers l’Europe à coup de critiques toujours aussi dithyrambiques les unes que les autres. Le statut de l’australien change. Le monde s’arrache le mec le plus sexy des Etats-Unis… C’est à ce moment-là que Keith a décidé de revenir sur ces terres pour passer le flambeau à ses compatriotes. En 2012, Keith est devenu Jury dans la version The Voice australienne, puis a renouvelé l’expérience sur la saison 12 d’American Idol. Mais, ses échappées télévisuelles, tout comme la surmédiatisation de son mariage fastueux, ne représentent pas ce surdoué de la musique. Revenons une nouvelle fois à ce qu’il sait faire de mieux : jouer de la musique et être un Performer hors pair.

Même avec tous les honneurs mérités qu’il a accumulés depuis ses débuts, et malgré ses trois cures de désintoxication, Keith Urban est toujours resté fidèle à sa musique, à ses rêves et à sa ligne de conduite philosophique comme spirituelle. Une attitude toujours positive qu’il ne manque jamais de souligner dès que les médias lui en donne l’occasion. Cet artiste authentique auquel je m’intéresse depuis près de 20 ans défend à qui veut l’entendre son unique crédo : préserver coûte que coûte son intégrité, sans jamais se retourner sur son passé. J’avoue l’avoir constaté à plusieurs reprises depuis que je l’ai découvert lors de mon premier voyage à Nashville en 2002. Pendant ce séjour, Keith m’avait déjà séduit longuement avec ses différents clips abondamment diffusés sur CMT, la célèbre chaîne de télévision de Country. Suite à ce voyage dans le Tennessee, je n’avais qu’une hâte : le découvrir enfin sur scène. Désormais, à mon tour de vous le faire découvrir comme je l’ai moi-même découvert.

En dehors de son pays d’adoption, en 2007, Keith jouissait d’une image trop réductrice à mon goût : être l’heureux mari de Nicole Kidman. Il est vrai pour un autre artiste moins célèbre que Tom Cruise, le premier mari de la splendide actrice, il n’est pas facile d’exister en seconde noce. Peu importe, Keith n’est jamais à court d’idée pour dépasser toutes les difficultés qu’il rencontre. Sa stratégie : profiter de sa première tournée européenne pour en découdre avec cette terrible étiquette. Même pas peur, se disait-il. Avec ce rendez-vous avec l’Europe, Keith avait tout à prouver. Il ne pouvait se louper. Il le savait. Le public présent aussi. Cependant, il n’avait rien à craindre. Il suffisait de visionner les différentes prestations de Keith Urban pour se rassurer, dont celles du DVD Live Livin’ Right Now. Un superbe Show enregistré à Los Angeles en 2004 pendant la tournée Be Here, et sorti un an plus tard. Alors, j’avoue que je n’ai qu’un seul conseil à distiller ici : à ceux qui ne connaissent que son lien très étroit à la superbe naïade australienne, tentez l’expérience Keith en concert afin de le juger vraiment sur son travail, et non sur sa vie privée. Je prends les paris… !

Maintenant que vous le connaissez un peu mieux, enfin je l’espère, laissez-moi vous conter mes premiers émois musicaux sur scène avec ce Maestro que j’ai eu la joie de contempler pour la première fois à Londres en 2007. A cette époque, Keith avait déjà remporté trois Awards comme chanteur de l’année au Country Music Association. En remplissant habituellement des salles américaines de la taille d’un Accor Hotel Arena sur tout le continent américain en seulement quelques heures, imaginez comment les deux soirs, les 28 et 29 avril, au Shepherds Bush Empire ont pu être Sold Out en moins de deux heures. Les fans européens venus l’applaudir, que dis-je l’acclamer, n’avaient aucune crainte quant à la soirée qu’ils allaient passer. Tentons de faire un bref bond dans ma mémoire. J’ai eu le bonheur d’assister à mon premier concert de Keith le 28 avril, juste quelques mois avant la naissance de mon fils. Keith ce soir-là n’a pas lésiné sur sa performance anglaise. Remonté à bloc, Keith a offert un spectacle à couper le souffle. Objectivement, comme à son habitude, son Show reflétait un professionnalisme et une magie dignes des plus grandes Stars de la planète. Le public médusé du SBE compris très vite que la Country Music de Keith Urban n’avait pas grand-chose à voir avec celle de Dolly Parton et Willie Nelson. Le Blue-Grass de ces derniers n’a rien de comparable avec le Rock pur et incisif de Keith. Une musique finalement plus proche d’un Bryan Adams ou d’un Bob Seger, mais teintée d’une légère influence Country. Quel régal pour les amateurs de ce mélange.

Lors de ce fantastique Show que je ne suis pas prêt d’oublier, certains titres tels ‘’Stupid Boy’’, ‘’Raining On Sunday’’, ‘’You’ll Think Of Me’’, ‘’Who Wouldn’t Want To Be Me’’, ‘’Somebody Like You’’, ‘’Where The Black Ends’’, me propulsèrent dans un univers incroyable d’émotions que peu d’artistes n’avaient pu m’offrir auparavant. Keith m’a tout de suite embarqué dans un voyage dont il a le secret. Un Trip autant émotionnel que musical. Un sans-faute en somme. Quelle magnifique surprise ! Alors qu’il se devait de sortir de l’ombre de sa femme, Nicole Kidman, Keith pousse même l’ironie en se lançant dans un émouvant clin d’œil à son épouse. Un superbe hommage poignant afin de la remercier de lui avoir sauvé la vie. Star Hollywoodienne, certes, mais conjointe d’abord. On la découvre sous une nouvelle facette. Par son amour inconditionnel, elle l’a ardemment soutenu durant les six mois qui venaient de s’écouler à lutter contre sa forte dépendance à l’alcool. Reconnaissant et tout aussi fou d’amour pour sa muse, Keith lui dédie le superbe ‘’Got It Right This Time’’, seul au piano. Alors après une déclaration aussi attendrissante, l’émotion se trouve à son comble. Il est temps que le concert se termine. A un moment, il ne faut pas risquer l’excès d’émotions, j’avais encore de la route pour rejoindre mon hôtel…

Sur le chemin du retour, après m’être arrêté pour dîner dans un bon KFC, me voilà suspendu à une étoile australienne qui file à travers mes émotions déjà bien perchées. J’ai beau analysé avec sérénité sa splendide prestation, je ne peux que m’incliner devant le talent exceptionnel de ce musicien et Performer hors pair. Une vraie attitude Rock qu’il met admirablement au service du musicien exceptionnel qu’il est. Son talent se révèle immense. Je me rends donc à l’évidence. Avec son excellent jeu de guitare et des solii à couper le souffle, Keith n’a rien à envier aux plus grands guitaristes, il me laissa bouche bée. Décidément, les Keith, Urban ou Richards, possèdent un don divin. Ces deux-là se révèlent incontestablement nés pour être guitaristes… L’aspect scénique du spectacle de l’australien fut très rudimentaire. Et pour cause, la petite salle londonienne, équivalente à l’Elysée Montmartre, laisse peu de place pour un décor gigantesque. Dès lors, il faut bien admettre que Keith a bien fait de tout miser sur sa musique et dans sa relation privilégiée qu’il entretient avec son public à travers le monde. Choix judicieux. Les étonnantes compositions du Country Rocker, aussi fraîches qu’efficaces, donnèrent une intensité exceptionnelle au Show du chanteur Playboy. Au final, si je devais faire une synthèse de mes ressentis, je n’avais qu’une seule et simple question à soulever à la sortie du concert : Pourquoi La France n’a jamais vraiment réussi à s’intéresser à un tel phénomène ? Il ne me reste plus qu’à activer mon réseau pour lui offrir une scène parisienne de 200 à 500 places comme La Boule Noire, Le Café de la Danse, l’Alhambra, Le Divan du monde, ou les 700 places du Trabendo… Il serait peut-être temps qu’un tourneur français digne de ce nom se penche sur le cas Keith Urban… Ce serait un excellent investissement. Et ne me dites pas que c’est une question de cachet… En jouant au SBE, Keith n’a pas pris un cachet exorbitant… Pour jouer à Paris, je suis certain que Keith Urban serait bien capable de faire des efforts considérables. C’est indéniable. Douze ans plus tard, j’ai hâte de le revoir en concert tant son professionnalisme et son énergie sur scène m’ont bluffé.

En tous les cas, pour l’heure, il me faudra encore prendre la direction de la capitale anglaise pour revoir un de mes artistes préférés. Douze ans plus tard, Dieu que l’attente s’avère longue, pour son retour sur le vieux continent que je ne comptais pas louper. Keith a cette fois décidé d’investir une autre salle londonienne, l’Eventim Apollo pour sa nouvelle tournée européenne. Alors qu’il y avait été programmé les 5 et 6 mai 2020, le Covid-19 en a décidé autrement. Du coup, ne voulant pas annuler sa nouvelle visite européenne, Keith s’est activé pour reprogrammer pour le moment la tournée britannique. Pour notre plus grand bonheur, il faut bien l’avouer. Les divers gouvernements marchant sur des œufs par l’attaque virale que le monde subit, les tourneurs en Grande Bretagne ont décidé de repousser les nouvelles dates à octobre 2020. Déconfinement oblige… On n’est jamais trop prudent paraît-il ! Cependant, il faut bien souligner que même avec toutes ces précautions, nous ne sommes pas à l’abri d’un retour flamboyant du virus qui fera encore davantage de victimes à l’échelle mondiale et par conséquent qui repoussera peut-être encore ces Shows anglais. Mais, restons tous positifs à l’espoir de retrouver une libre circulation après avoir vaincu le Coronavirus, à défaut de l’être face à ce satané virus… Pour l’heure, tentons de souhaiter que tout s’arrangera au mieux pour tous.

Au regard de la situation actuelle, Keith se produira avec son nouveau groupe les 6 et 7 octobre prochain, toujours à l’Eventim Apollo. Et ceci, sous les yeux de votre obligé, pour sûr… Je ne vais rater sous aucun prétexte cette nouvelle occasion de me faire plaisir. Les grands plaisirs ne sont pas si nombreux, il ne faut donc jamais les bouder. Surtout, s’il me fallait encore devoir patienter une dizaine d’années pour revoir Keith Urban sur une scène européenne… Alors, comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, je suis ravi de me dire que cette virée londonienne sera pour moi mon prochain cadeau d’anniversaire… Et, peut-être même que si ces deux Shows seront mes premiers spectacles d’après confinement, cela n’en donnera que plus de saveur et de bonheur à mon présent. Quelle magnifique offrande pour moi !

Si depuis ce moment inoubliable d’avril 2007, je n’ai rêvé que de retrouver mon Keith Urban, je confesse bien volontiers que cette fois, à part un nouveau virus, je n’ai pas l’intention de rater ces deux concerts Londonien d’octobre prochain. Et vous ?

Setlist du 28 avril 2007 :

Once In A Lifetime
Where The Blacktop Ends
Faster Car
Shine
Stupid Boy
Raining On Sunday
Used To The Pain
You’re My Better Half
Making Memories Of Us
You’ll Think Of Me
I Told You So
Days Go By
You Look Good In My Shirt
Tonight I Wanna Cry
Who Wouldn’t Wanna Be Me
Somebody Like You

Encore :
Got It Right This Time
Better Life
Everybody