Kansas – The Absence Of Presence
Inside Out Music
Note : 4/5
Genre : Prog Rock DeLuxe !
Quel bonheur d’apprendre que Kansas sort un nouvel album en cette année 2020 et que le groupe américain viendra enfin nous rendre visite en 2021. J’avais beaucoup apprécié le précédent opus de 2016, « The Prelude Implicit », dont la chronique est disponible sur ce site et également le Live sorti en 2017 « Leftoverture Live & Beyond ». Il faut dire que ces Stars du Classic Rock existent depuis près de 50 ans et ont été à l’origine d’albums cultes comme « Point Of Know Return », « Leftoverture » ou « Song For America » et de tubes intemporels comme « Dust In The Wind » ou « Carry On Wayward Son » qui ont fait les beaux jours des radios US…
Pas de gros changement de Line-Up pour ce 16ème album studio si ce n’est le remplacement de David Manion par Tom Brislin aux claviers et aux chœurs. David ne sera resté que de 2014 à 2018, le temps d’enregistrer le 15ème album studio et le Live précédemment cités ! On retrouve avec grand plaisir les 2 uniques membres originaux que sont le batteur Phil Ehart et le Lead guitariste Rich Williams toujours affublé de son bandeau de pirate. Le chant est toujours assuré principalement par l’excellent Ronnie Platt même si les fans de la première heure continuent de pleurer le départ de Steve Walsh en 2014… Billy Greer tient la basse et cela depuis 35 ans maintenant. Au violon, depuis le départ définitif de Robby Steinhardt en 2006, c’est le très efficace David Ragsdale qui a pris une nouvelle fois le relais et très honnêtement on ne voit toujours pas la différence tant le talent est égal entre les 2 musiciens. Le « petit » nouveau (hors Tom) est toujours le second guitariste Zak Rizvi déjà présent sur « The Prelude Implicit ». Rizvi et Brislin, avec l’aide de Platt, nous ont concocté une œuvre de 9 titres de Rock Progressif très homogène dans la lignée des 15 précédents albums d’une carrière prolifique…
Malgré les relativement nombreux changements de Line-Up qui ont émaillé le demi-siècle du groupe de Topeka, celui-ci a réussi l’exploit de rester fidèle au son et au style de ses débuts tout en les modernisant à chaque fois… On reconnaît là encore la « touche » Kansas dès la première écoute et c’est tant mieux car c’est pour cela qu’on les apprécie tant ! Personnellement j’aime beaucoup la ballade « Memories Down The Line » avec sa mélodie qui vous rentre dans la tête pour ne plus vous quitter. Mais le reste de l’album est tout aussi passionnant à l’instar du sublime « Never » ou du très entraînant « The Song The River Sang », chanté par Brislin, et il y a fort à parier que ces nouveaux titres s’intégreront sans difficulté aux classiques de la Setlist de la tournée à venir… On a hâte de retrouver Kansas à l’Olympia en novembre 2021 en espérant que cette fois les Américains ne nous feront pas faux bond comme ils ont pu le faire par le passé ! 40 ans après le Rock’81 à Annecy avec Foreigner et 38 Special, je ne veux pas rater ce nouveau rendez-vous incontournable du Classic Rock US.
Chronique : Olivier Carle
Merci à Valérie Reux
