Paris50 / 50 – Par Franck Leber
AOR Heaven
Note : 4,5/5
Genre : AOR / Melodic Rock
Frédéric Dechavanne et Sébastien Montet sont 2 musiciens français, amoureux de la musique des 80’s depuis l’âge de 15 ans. Influencés par les grands groupes tels que Scorpions, Iron Maiden ou Def Leppard, ils s’orientent vers un AOR racé et fondent Paris en 2013. Ils ont déjà sorti 2 albums de haute tenue mélodique : Only One Life en 2013 (produit par Alessandro Del Vecchio) et The World Outside en 2016 (produit par Steve Newman). Ils poursuivent donc leur route mélodique sur ce nouvel album intitulé 50 / 50 avec la même équipe que précédemment : Steve Newman à la production, au Mastering et aux chœurs, Dave Bartlett à la basse et aux chœurs, Rob McEwen à la batterie et une fois de plus Robert Säll (Work Of Art, W.E.T.), qui a joué sur chaque album de Paris. Les 2 compères ont composé ensemble ce nouvel opus qui sort donc chez AOR Heaven en ce printemps 2021.

D’entrée avec un titre fort, proche de cet AOR pur, aux claviers aériens et avec un son impeccable, «Breathe In, Breathe Out», Paris impose son Rock mélodique chatoyant et exaltant. La voix de Frédéric Dechavanne est bien en place, soutenue par les belles guitares de Sébastien Montet. L’empreinte technique de Steve Newman se fait clairement sentir, déjà, avec cette particularité sonore reconnaissable, et la qualité de composition s’en trouve rehaussée. Les titres au nombre de 12 manifestent un enthousiasme AOR incontestable, témoins «Ashes To Ashes» ou «Crazy Over You», ce dernier encore plus percutant et terriblement efficace. Un des standards de Paris est l’apport AOR des claviers, ensorceleurs et magnifiques de bout en bout.

Si quelques touches de Progressif viennent chatouiller l’auditeur sur «Touch Me (With Your Eyes)», «Can’t Get You Out Of My Mind» et «Surrender» enchaînent de plus belle pour asséner des mélodies AOR de fort bon aloi, avec du dynamisme, de l’entrain, pour un résultat éclatant : le charme opère encore et encore. Après mi-album, Paris continue d’impressionner par son énergie et la clarté du son, alliés à une production excellente, une énergie AOR bien présente et une richesse de composition indéniable. Certes la musique délivrée par les musiciens peut paraître classique (comme sur «Superhero»), mais devant la qualité mélodique des titres, l’auditeur amoureux de ce style adhèrera à fond, tout comme votre serviteur d’ailleurs.

Les compositions finales de 50 / 50 seront dans la même veine avec notamment l’incisif «Half Of Me», entraînant en diable, le scintillant «No Bridge Too Far», très proche de la musique de Steve Newman, ce qui est un compliment, ou le rythmé «Game Changer». 50 / 50 regorge par conséquent de titres plus qu’intéressants, mélodiquement irréprochables, interprétés de façon magistrale par ces musiciens au top. Le plaisir d’écoute reste intense du début à la fin et l’AOR imposant de cette galette est d’un niveau élevé. Chapeau Messieurs pour cette magnifique offrande : un album enivrant, addictif et craquant du début à la fin !!!