Little Bob Blues BastardsWe Need Hope
Verycords
Note : 4/5
Genre : Rock ‘n’ Roll & Blues Rock
Little Bob est donc de retour en cette période de crise sanitaire avec ses Blues Bastards pour une injection de Rock et de Blues salutaire ! Après « New Day Coming » en 2018, Roberto Piazza a malheureusement perdu sa muse et connu une période bien difficile… De Mimie il en est d’ailleurs beaucoup question dans cet album-hommage notamment avec le très émouvant « You Can’t Come Back » !

Pour ce nouvel opus il retrouve sa fidèle équipe composée de l’incontournable et talentueux guitariste Gilles Mallet, du sympathique et Groovy Bertrand Couloume à la basse, du mythique et irremplaçable Mickey Blow à l’harmonica, du discret mais efficace Nicolas Noël aux claviers et en alternance de son neveu Jeremy Piazza et de Mathieu Poupard à la batterie. Ces Blues Bastards font preuve d’une grande symbiose autour de leur Leader qui fête cette année plus de 50 ans de carrière puisqu’il se produisait déjà dans les clubs du Havre à la fin des années 60. Avec plus de 20 albums studio au compteur, Little Bob est devenu une sorte d’icône du Rock français et peut même se vanter d’être un des rares artistes de l’hexagone à avoir eu un succès certain outre-Manche…

« We Need Hope » se compose de 13 titres dont 9 brûlots écrits et composés par Roberto et 4 reprises très bien choisies. On a ainsi droit à une très belle version chaloupée du bien connu « Bella Ciao » et à un hommage limite Stonien à Humble Pie via « Natural Born Boogie ». Le «Where Have All The Good Times Gone » des Kinks n’a rien à envier à celui de Bowie sur « Pin Ups » même si la version proposée ici se rapproche plus de Bob Dylan que du Thin White Duke. Et on termine avec un clin d’œil à Woodstock grâce à « Freedom » de Richie Havens qui fait écho au « We Need Hope » qui ouvrait l’album !

A bientôt 76 ans Little Bob a encore une sacrée énergie communicative comme en témoigne ce nouveau disque. Comme toujours c’est sur scène qu’il donnera le meilleur de lui-même pour défendre ces titres des Blues Bastards mais aussi de la Story et on a hâte…
Chronique : Olivier Carle