DeVicious Black Heart – Par Franck Leber
Pride & Joy Music
Note : 5/5
Genre : Melodic Hard Rock


Après le succès mérité de leur précédent album Phase Three en 2020 et fort de 2 autres albums Never Say Never en 2018 et Reflections en 2019, DeVicious, groupe international basé en Allemagne, est déjà de retour avec Black Heart. Le Leader du groupe Alex Frey, bassiste et producteur, a voulu créer une atmosphère différente des autres albums, mélodiquement parlant. De plus le groupe a décidé de sortir une série de bandes dessinées intitulé Dollhouse DV, dont les personnages principaux sont les modèles au niveau visuel, de l’album et des Singles déjà sortis. Et 3 des 12 titres font partie de la bande originale officielle pour les bandes dessinées. Toujours produit par Alex Frey au Tower 13 Studio à Karlsruhe, DeVicious a de plus invité Michael Bormann (ex-Jaded Heart) et Baol Bardot Bulsara (Strangers, TNT) pour seconder le vocaliste Antonio Calanna, le reste du line-up étant inchangé avec Radivoj Petrovic aux guitares, Lars Nippa aux fûts et Denis Kunz aux claviers.

En 10 titres percutants, adoucis par ces claviers somptueux comme sur l’entame «Afterlife», DeVicious développe un Hard Rock mélodique clair et enthousiaste. Les chœurs sur ce titre font déjà chavirer votre serviteur par leur impact, bien soutenus par les guitares cristallines merveilleuses de Radivoj Petrovic. Plus lourd et légèrement progressif, «Heroines» voit Antonio Calanna exceller dans les aigus, les claviers prenant une belle ampleur sur ce titre un peu échevelé par moment. Le rythmé et très 80’s «A Special Mind» remet un peu les pendules à l’heure par son côté festif, ses claviers majestueux, avec un sacré solo de guitare, à point nommé et surtout la présence vocale de Michael Bormann, juste impeccable. Après le grandiose «Liar», très mélodique et enchanteur, vient un des sommets de l’album, le magnifique «Black Heart», à la touche Glam prononcée, très addictif et avec une mélodie entêtante fascinante, sans oublier l’intervention du maître des lieux à la guitare, le phénoménal Radivoj Petrovic, qui explose littéralement tout au long de cet album.

La seconde moitié de Black Heart débute avec le superbe «Not What It Seems», musicalement proche de Jaded Heart, très orienté 80’s et superbement rythmé par la batterie éclatante de Lars Nippa. Le curseur mélodique prend son envol avec le remuant et enivrant «Welcome The Night», épatant de bout en bout, et surtout la sublime basse d’Alex Frey, donnant à ce titre innovant plus de caractère encore. Et cela se déchaîne encore sur «After Midnight», jouissif en diable avec ces claviers affriolants et cette batterie énorme, vraiment un titre encore décapant ! «Falling» poursuit le chemin mélodique de cette fin d’album de façon magistrale, avec une attitude très hard rock, fort bien maîtrisé et très rentre dedans. Et le titre final «Miles Away» enfonce le clou de belle manière, avec ses claviers hallucinants, c’est un condensé magistral de la musique de Black Heart, avec énormément d’enthousiasme et d’énergie, un régal vraiment !

Black Heart sonne effectivement très bien et apporte bien un petit plus au niveau mélodique, sans révolutionner le genre, mais il faut souligner la performance des musiciens, au top du début à la fin. DeVicious prouve une fois de plus sa grande capacité à sortir des titres exaltants, ce qui est remarquable. C’est un album imposant, jouissif et stimulant ! Tout simplement merveilleux !


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