Motocultor Open Air Festival 2022 !
Live Report & images : Soraya Ighilkrim


Mercredi :
– Un bon 6h de route, on sait que les portes ouvrent à 14h,  je suis parti sur une stratégie « faut y être aussi tôt que possible » : On a démarré un poil avant 8h.

– Bien arrivés sur place, les bénévoles ont pu nous diriger vers le Parking Vip/Presse.

– Les problèmes d’organisation : Ouverture des portes prévue à 14h, réelle 16h30 après qu’on se soit mangé une saucée de pluie.

– Y’a une section « Macumba » dans un petit chapiteau, qui passait de la musique pendant la nuit. Perso  j’ai eu du mal à dormir, mais tout au long du Week-End ils ont fait des thèmes (dont une nuit à thème « On va faire du Karaoké sur des comédies musicales ». Oui, forcément, ça a chanté ‘’Belle’’ à tue-tête.)



Jeudi :

– Les problèmes d’organisation : Ouverture des portes à 12h45 (pour avoir le temps de traiter la file, de laisser le premier groupe jouer…), réel 14h30.

The Blue Butter Pot est un petit groupe de Garage Blues qualitatif.

Pigs Pigs Pigs Pigs Pigs Pigs Pigs Pigs, c’est oui les images parles d’elle-même.

Qual  m’a tapé dans l’œil, on est sur du Beat digne de l’Electro des années 80-90.



Vendredi :

 Aephanemer, très bon bail toulousain de Melodeath avec quelques sonorités Folk, un peu à la Equilibrium si on veut donner une vague ressemblance.

Acyl, l’un des gros coups de cœur. Melechesh donnait dans le Black/Death avec des sonorités orientales, Myrath faisait de même mais plutôt dans un bail de Prog/Folk, et là y’a Acyl qui se pointe et qui fait presque un entre-deux, c’est très quali. Bon jeu de scène aussi, pas mal d’alternances à la volée entre instruments « modernes » et instruments « tradi ».

The Shamisenists, comme le nom l’indique bien, fait du Metal avec des Shamisens. C’est le moment  »ouate deux phoques », mais bon bail. On pourrait presque en mettre dans une OST de Jeux vidéo sans que ça soit choquant.

Seth, un gros oui. C’est français (aussi bien dans le groupe que dans les paroles), c’est du Black Metal, sonorités très « Dimmu Borgir de l’époque ‘’Enthrone Darkness Triumphant ».

Skald.

Parce que Skald ?

Tarja. Gros oui, j’attendais ça depuis très très longtemps.

Devourment, alors, comment dire. C’est du Brutal Death. C’est fait pour être débile, avec le batteur qui Blaste comme si sa vie en dépendait et un chanteur qui Pig Squeal comme jamais. Je n’avais pas eu le mémo, j’étais visiblement confuse à la sortie de mon Shooting, provoquant une barre de rire.

Powerwolf. Ben, oui, Powerwolf, c’est classique, ça marche toujours, ça gueule à tue-tête dans le public, ça bouge dans le public, nickel.



Samedi :
Princesses Leya, c’est débile mais dans le bon sens du terme, c’est « Dédo et ses coupaings qui lâchent des vannes, puis font un morceau rigolo, Rinse & Repeat »

Schammasch, des beumeux qui ont un bon jeu de costume. Musicalement pas mal.

Lost Society, c’est oui. C’est l’enfant caché de Linkin Park (et j’ai pas l’air d’être seul à partager ce sentiment, au sein du fest ça faisait la vanne).

H09909 (comprendre Horror), c’est un groupe de Hip-Hop/Punk/Indus vénère qui se pointe dans un festoche de Metal, et ça marche très bien, en atteste la colonne de poussière durant le Set. Jeu de scène dynamique.

Vader, ben oui, Vader. C’est pas juste les gars qui ont fait un thème pour le jeu  The Witcher premier du nom, c’est aussi des darons dans le Death/Thrash.

Les Wampas, c’est bon enfant, on s’amuse bien, c’est Cool. Ça fait partie des classiques.

Eisbrecher, gros coup de cœur. Vous cherchez du Rammstein « des premières années » (nonobstant la grande qualité de toute la discographie de Rammstein), avec du son Indus bien sale ? C’est ici. La fosse était très réveillée;

Sick Of It All, pour remettre un peu la mâchoire des voisins en place.



Dimanche :
– Les problèmes d’organisation : Annulation à la volée de 1914 et de Lorna Shore (raisons médicales au sein du groupe, Shit Happens), mais la com’ est mauvaise, il a fallu choper l’info sur le net.

– Le temps maussade (contrastant nettement avec le superbe temps de samedi), les annulations en question, la fatigue… Font qu’on a choisi de lever le camp tranquillement, d’attendre le milieu d’aprem’, et de décarrer.

– Donc, j’ai pu voir Impérial Triumphant avant de reprendre la route.


Généralités :

– Bon niveau de sécurité, fouille réelle des sacs à l’entrée du Camping et du festival, pas comme un certain autre festival.

– Camping bien branlé, voisin(e)s super Wholesome.

– Festival plutôt propre dans l’ensemble : Sanitaires en bonne quantité, bonne gestion des déchets.

– Taille de festival nickel, pas mal de retours du genre « On voulait pas faire le Hellfest car bien trop gros, le Motoc’ c’est un bon entre-deux, assez gros pour avoir une belle affiche, mais avec une jauge raisonnable ».

– Choix de bouffe standard pour un festival de Metal « majeur », du Foodtruck de plusieurs styles de cuisine, plusieurs gammes de prix (5-15€ le repas en gros), alternatives végétariennes…

– Les tarifs des boissons sont pétés, comme prévu : Comptez ~4€ les 25cl de boisson. Autant vous dire que j’ai surtout bu la bière en canette au Camping avec le voisinage, gardant le budget pour la bouffe et le Merch’…

– Bon accès général à l’eau, et eau en bouteille à un tarif raisonnable pour du festival (1€ les 50cl).

– Merch’ du festival à un prix assez raisonnable.

– Système de recharge du matériel plutôt bien branlé : Batteries de location (20€ de caution), ça tient dans une poche, ça permet de faire une recharge USB, dès que c’est vide on peut l’échanger. A la fin du festival, on rend la batterie qu’on a en main pour reprendre la caution.