Holler – Reborn – Par : Franck Leber
Scarlet Records
Note : 5/5
Genre : Hard Rock
Le chanteur-compositeur américain Terence Holler a quitté Eldritch après 31 ans passés au sein de ce groupe italien fort réputé et reconnu comme un des fers de lance du Metal progressif. Les principales influences qu’il a apportées à son nouveau projet. simplement appelé Holler, sont celles de sa jeunesse à savoir Billy Joel, Elton John, The Beatles, The Rolling Stones, Journey, Boston, Toto, Bruce Springsteen, Kiss et Bon Jovi. C’est donc une palette musicale riche allant du Rock au Hard Rock en passant par l’AOR que ce nouvel album intitulé Reborn va proposer. Avec Denis Chimenti (guitares, chœurs), Matteo Chimenti (claviers, chœurs), Leonardo Peruzzi (basse, chœurs) et Alex Gasperini (batterie), Terence Holler (chant) va procurer à l’auditeur de belles sensations.
Et c’est avec 13 titres que Reborn va nous transporter dans un voyage musical varié, fait de douceurs pour commencer, avec un sublime «Do You Believe». Rythmée par une batterie magnifique, amplifiée par une mélodie prenante, cette composition très travaillée charme et envoûte grâce aussi à la voix de Terence Holler. Ce sont ensuite les claviers de Matteo Chimenti qui excellent sur «I Don’t Want», qui fait indiscutablement penser à Bon Jovi, par sa structure et son côté Hard FM. Du bon Rock bien énergique ensuite avec le tonitruant «Music Is The One», sur lequel les interventions à la guitare de Denis Chimenti sont craquantes, avant le 1er titre phare de ce Reborn, le scintillant «Into Me Forever», de l’AOR musclé du plus bel effet, avec cette batterie insolente, ces claviers énormes, et des chœurs très 80’s : un moment d’extase vraiment !
Avec «Those Eyes», c’est le Crooner qui sommeille en Terence Holler qui s’exprime sur ce titre Cool et imposant à la fois. C’est la basse de Leonardo Peruzzi qui est à l’honneur sur «Falling Apart», titre très orienté 80’s et très classique mais d’un grand lyrisme. À la moitié de l’album, les sensations sont déjà multiples car la qualité des compositions est criante, rien n’arrête les musiciens qui délivrent une musique attachante, mélodique et enthousiasmante, témoins «Wrong Words», bien remuant, «Don’t Walk Away» étant dans un registre ballade plus prononcé et même semblant issu des 60’s. On sent vraiment dans ces titres l’envie de Terence Holler de faire partager ses influences.
Autre titre phare de ce Reborn : «Invisible Man», excellent à tout point de vue avec ces claviers entêtants, cette batterie toujours excitante et à la mélopée poignante, un vrai régal ce titre ! La magnificence des compositions est indéniable encore sur le final exceptionnel que propose Holler : «How Long», percutant et enlevé, du grand art, «Without You», qui brille de mille feux, ah ces guitares ! «Within Me», tout droit sorti des 80’s, très addictif et enfin «Yulia», somptueux de bout en bout, une merveille qui va arracher des larmes à plus d’un !
Un album absolument remarquable du début à la fin, avec des compositions hyper léchées, une instrumentation pointue à tous les niveaux et une mention spéciale au batteur Alex Gasperini qui éclabousse de sa classe ce Reborn, sans aucune contestation possible. Que dire de la prestation de Terence Holler ? Il est émouvant sur chaque titre et fait preuve d’une richesse vocale indéniable. C’est une réussite complète ce disque, réellement étourdissant !!!
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