SideburnGasoline – Par : Franck Leber
Point Music
Note : 5/5
Genre : Hard Rock


En ce mois d’avril 2024, fêtons le 20ème anniversaire révolu de Gasoline, 3ème album de nos chers Suisses de Sideburn en proposant sa chronique parue dans Rock Time à ce moment-là.

Sideburn nous revient en force et c’est toujours avec grand plaisir que nous suivons ce groupe suisse qui avait sorti en 2002 Crocodile, au mordant mélodique incontestable fait de Rock, de sueur et de guitares très AC/DC. Après une année 2003 consacrée à leur nouvel album Gasoline et aux concerts échevelés en Suisse et en Allemagne, recevoir leur CD fut une joie immense. Le poser sur la platine et se plonger dans une écoute intense fut encore un autre moment de bonheur. Car ne vous y trompez pas, ces gars-là ont la science du rythme, du Punch et en 43 minutes intenses faites de riffs, de voix rocailleuse (super Roland Pierrehumbert en pleine forme) et de mélodies acérées, Sideburn nous fait tout dans la continuité de Crocodile, avec en prime des morceaux alléchants, bouillants et enthousiasmants.

Je ne résiste pas au plaisir de vous les narrer. Cela démarre par un «Baby Don’t Care» très Rock et très accrocheur, et les solos ravageurs affolent d’entrée, on se croirait revenu au temps béni du Rock ! Et la suite nous régalera encore plus. Arrive alors «Gasoline», morceau phare plus en rythme et plus incisif encore, avec de la mélodie et de la pêche, çà roule ! Le côté Rock est très plaisant et çà continue avec ces morceaux impeccables comme «Walls Of Shame », «Gansgter Lover» ou «Black Sheep», tous ont de la force, du poids, de la sueur et un sacré Punch. Pas une minute d’ennui, c’est du Rock en barre comme nos musiciens savent si bien l’interpréter. J’insiste sur la justesse des sonorités, des riffs et de l’énergie si bien contenue que ces morceaux délivrent, on nage en plein bonheur, avec toujours des solos si bien distillés, qu’ils donnent la chaire de poule.

La voix particulière de Roland Pierrehumbert, si proche de cette musique exaltante, est un modèle du genre et nous régale sans arrêt. Il y a tout de même une évolution par rapport à Crocodile, c’est cette maturité acquise au cours de leurs concerts et le son infiniment plus clair et plus fort, qui contribuent à donner aux compositions une force et un attrait que l’on découvre au fur et à mesure, avec plus de conviction à chaque fois. Penchez vous sur les titres mélodiques que sont «Giov in L.A», un modèle du genre, le Bluesy «Never Kill The Chicken» ou le saignant «Rip It Up» et vous comprendrez alors que le Hard Rock de Sideburn possède une forte authenticité et une identité propre, si bien développées tout au long des 11 morceaux de cet album magnifique.


Avec David Pariat à la guitare, Roland Pierrehumbert au chant, Fred Gudit à la rythmique, Lionel Blanc aux fûts et Michel Demierre à la basse, découvrez ce talent indéniable et cette fougue bien présente qui font le parfum du Rock de Sideburn.


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