No FavorsThe Eleventh Hour – Par : Franck Leber
Pride & Joy Music
Note : 5/5
Genre : Hard Rock


No Favors, groupe anglais de Birmingham, a été formé dans les années 80 par des musiciens locaux, qui comprenait le guitariste actuel Carl Ogden, un des piliers du groupe. À l’époque, ils ont joué avec Saxon, Magnum et Wishbone Ash. Aujourd’hui, Carl Ogden (guitare rythmique) reforme le groupe avec Dani J. Rankin (chant, claviers), Tom Bevan (batterie), Pete Challinor (basse, chœurs) et Dan Ogden (guitare Lead) en sortant l’album The Eleventh Hour chez Pride & Joy Music, produit et Masterisé par Johnny Price aux Lower Lane Studios. Il s’agit là de Classic Rock comme savent si bien l’interpréter ces musiciens anglais, au top de leur prestation sur ce disque.


Cette galette de 10 titres démarre par un Rock endiablé et lourd, «The Monkeys Are In Charge Of The Zoo», à la basse entêtante et une voix terrible, celle de Dani J. Rankin, rappelant parfois le chanteur de Pavlov’s Dog, David Surkamp, c’est puissant et sans temps mort, dans un style 70’s très prononcé mais très emballant. Et la mélodie reprend le dessus sur le 1er temps fort de cet album, avec «Stop Where You Are», d’un éclat particulier et fort bien balancé, à la rythmique imposante, les guitares envoient sévère, un vrai plaisir ce titre. La production au top et l’énergie palpable déversée par les instruments est une des caractéristiques de cette galette chatoyante et énergisante. L’enthousiasme des musiciens se ressent à chaque écoute et sur chaque titre, témoin l’énorme «Destiny», avec ses chœurs et sa folle batterie, encore une pure merveille avec toujours ce chant Rock impeccable.

Déjà à genoux au bout de 3 titres seulement, votre serviteur apprécie la pause ballade avec «Wild Days», d’un romantisme fou et d’une belle lumière, l’émotion distillée par ce diable de Dani J. Rankin est intense, la mélancolie de rigueur en fera fondre plus d’un. Mais No Favors ne s’en tient pas là, les musiciens passent la surmultipliée sur le percutant «Need», du Rock détonant, aux guitares incandescentes et tranchantes, ça déménage ! Plus intimiste et plus orienté vers un Classic Rock de haut niveau, surgit alors «No Lookin Back», emmené par la voix sublime de ce vocaliste exceptionnel qu’est Dani J. Rankin. Il est Soutenu par les guitares incroyables de Dan et Carl Ogden, qui donnent encore un cachet très 70’s à ce titre, mais avec un son moderne, c’est tout simplement éblouissant.

Rien n’arrête ces musiciens déchaînés, ils continuent sur leur lancée avec le bouillant et très rythmé «Never Let You Go», avec une aisance parfaite et un aplomb extraordinaire, ça pulse vraiment ! Suivi du mid-tempo hyper poignant et d’une grande sensibilité, «Only Memories Remain», sur lequel les musiciens font preuve de finesse et de Feeling, No Favors n’en finit pas d’étonner par une qualité de composition incontestable et une grande richesse mélodique. Dans le même registre c’est «My World, Your World, Our World», à la rythmique entêtante, ils repoussent encore les limites de ce Rock surpuissant et ils continuent de façonner une musique forte en gueule, terriblement efficace et envoûtante à la fois. Et le titre final «Little White Lies» sera encore l’expression des capacités musicales de ces Anglais vraiment au top sur cette galette exceptionnelle, d’une grande diversité et au Rock vraiment décapant.

Une envie irrésistible de replonger dans l’écoute de ces titres excitants tenaillera l’auditeur, c’est un des buts qu’aura atteint le groupe avec The Eleventh Hour, et non des moindres. Félicitations à ces musiciens au talent indéniable qui en feront rêver plus d’un avec cet album qui se démarque et qui brille de mille feux. Tout simplement fantastique !!!


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