Doro au Forum de Vaureal, le 10 mars 2019.
Cela faisait près d’un an que je n’avais pas repris le chemin du Forum Vauréal mais j’avais fort envie de revoir la belle Doro en 2019. 33 ans après mon 1er RDV avec elle (et son groupe Warlock) en 1ère partie de Judas Priest au Zénith… Je l’ai revue entre temps au Club Dunois en 2002 et au Hellfest en 2011 mais je n’en garde pas un souvenir impérissable.

Je passe brièvement et pudiquement sur la 1ère partie de ce soir nommée No Sleep For Lucy, des Suédois qui jouent un Pop Rock totalement soporifique. Un peu d’attente et notre Allemande préférée monte sur scène devant une salle Sold-Out. Beaucoup de fans de la première heure mais aussi des plus jeunes…

Pour être tout à fait honnête je ne suis pas du tout rentré dans ce concert de Doro musicalement parlant. Je trouve que les morceaux de Warlock repris ce soir ont terriblement vieilli que ce soit «Burning The Witches», «Hellbound» ou «Evil» entre autres. La ballade «Für Immer» sonne très 80’s pour ne pas dire totalement datée. Bien sûr il y a l’incontournable «All We Are» repris en chœur par les aficionados mais, rallongé à outrance, on finit par en avoir marre du «All We Are, All We Are, We Are, We Are All, All We Need» ! Quant au répertoire de sa carrière solo, pas grand chose non plus à se mettre sous la dent et les deux derniers albums sortis récemment ne font pas exception… «Blood, Sweat & Rock ‘n’ Roll», «The Night Of The Warlock», «All For Metal», «Wacken Hymne (We Are The Metalheads)»… Finissent par se ressembler toutes et que dire de cette reprise de «Breaking The Law» de Judas Priest avec son intro acoustique qui n’apporte pas grand chose !

Cela étant dit il faut bien reconnaitre que Doro réussit à dépasser cette faiblesse des compos par son extraordinaire relation avec son public. Elle lui parle beaucoup, lui demande ce qu’il veut entendre comme titre, serre les mais à tout va et elle passera d’ailleurs un très long moment en fin de Set à signer des autographes au bord de la scène… Elle a à peine vieilli depuis le Zénith de 1986 et sa voix est toujours bien présente. Son groupe, dont certains l’accompagnent depuis plus de 20 ans, assure le job comme on dit !

Dommage que le répertoire ne soit pas du niveau de Judas, Saxon, Accept pour ne citer qu’eux car cela aurait permis à notre blonde germanique de jouer en 1ère division encore aujourd’hui. En tous cas, au delà de ces considérations musicales très personnelles, chapeau à cette femme qui continue contre vents et marées à porter bien haut l’étendard du Metal Old School avec beaucoup de classe et de charisme…
Live Report : Olivier Carle

Merci à Aurélie