Thierry, le coach ! Interview Exclusive.

L’heure de vérité a sonné !

Après toutes ces fastidieuses démarches administratives qu’il vous a fallu surmonter, c’est le moment de joie qu’il nous convient de tous reconnaître : Enfin, monter sur la machine qui nous conduira vers le sésame que l’on est venu chercher, son permis moto…

Cependant, si l’équipe de Zebra vous autorise à enfourcher un de leurs multiples engins, c’est qu’elle vous a installé entre de bonnes mains. Que dis-je, d’excellentes pognes ! Des expertes soutenues par des conseils plus qu’avisés. Au total, ce sont dix professionnels du deux roues qui vous accompagneront tout au long de votre formation. Ils s’occuperont de vous afin de vous apporter toutes les compétences techniques que vous devrez mettre en application lors de l’examen final. Et croyez-moi, vous en aurez assurément besoin… Ne l’oubliez pas, avec Zebra, les moniteurs ne sont là que pour vous permettre d’exaucer votre rêve, piloter votre futur bolide. Ils prennent vraiment ce rôle très à cœur. N’en doutez pas ! Au total, ce sont dix personnalités mise à votre entière disposition. Dix approches différentes qui pourraient vous donner le tournis. En réalité, ils se trouvent être tous parfaitement complémentaires. Si les dix experts disposent de leurs propres expériences, tous travaillent selon la même méthode : celle du trentenaire Zebra. La complicité que démontre toute l’équipe de formateurs avec leur bonne humeur pendant les cours se révèle si impressionnante que finalement, vous n’êtes pas suivis par votre moniteur, mais vous êtes bien marqués à la culotte par toute un collectif ultra soudée et d’une disponibilité totale pour chacun. Que demander de plus ? Si au sein de cette communauté chacun possède sa propre spécificité, il vous faudra reconnaître au final que durant toute votre formation, chaque élève aura bénéficié de chacun des formateurs de Zebra d’une attention toute particulière qui vous aura fait progresser bien davantage que dans n’importe quel autre moto-école. Cet accompagnement s’avère véritablement unique, je sais de quoi je parle… !

Au fil du temps et des observations, le plus délicat pour l’équipe de Tv Rock Live s’avérait de trouver le bon interlocuteur afin de venir à la rencontre de nos lecteurs les plus assidus ; choix difficile ! Si l’un des fondateurs, Jean-Paul, et très certainement l’un des plus exigeants, nous semblait au départ, le pédagogue le plus adapté, nous en avons conclu au final qu’il se révélait plus judicieux de se rapprocher d’une personne plus polyvalente. Trop simple finalement de nous adresser à Jean-Paul, le spécialiste des lieux depuis plus de trente ans. Ce dernier règne en maître sur l’épreuve du plateau. Il laisse volontiers sa place aux autres moniteurs afin de gérer la circulation et accompagner les candidats aux terribles épreuves face aux terrifiants examinateurs. Pour ne pas apparaître trop simplistes, nous avons dû changer notre fusil d’épaule et aller à la quête d’un autre interlocuteur. Choisir le bon devenait insoluble. Il nous a fallu nous pencher sur une alternative la plus objective possible. C’est là que notre dilemme a véritablement commencé et qu’à la rédaction de Tv Rock Live nous avons bien ri. Choisir un moniteur sans donner l’impression aux autres qu’au sein de la rédaction de Tv Rock Live nous avions nos préférences. Nous avions la courte paille, le plouf plouf, la table tournante… Et bien d’autres idées toutes aussi saugrenues pour effectuer notre choix. Une alternative habile derrière laquelle nous aurions pu nous abriter sans vexer personne. Au final, c’est après un super barbecue et quelques bonnes bières fraîches que le choix s’est imposé vers le charmant Thierry. Pourquoi lui, me demanderez-vous ?

Pourquoi pas, pourrais-je vous répondre… ! En réalité, dans ces moments-là, il faut bien distinguer des critères objectifs pour effectuer une sélection saine. Et là, le critère finalement n’a rien à voir avec la moto en elle-même. Thierry, le multi tâches des moniteurs, a été choisi, car non content d’être un excellent moniteur moto-école, il nous a surpris en découvrant qu’il officiait aussi comme le charmant convoyeur d’élèves. Thierry choie véritablement les candidats au permis. Il les récupère avec la navette le matin à 7 heures 30 devant l’ancienne agence de l’avenue Gambetta, puis les ramène après sa journée harassante. Le second rendez-vous pour le départ du circuit est fixé à 16 heures 15 afin de les redéposer là où il les a récupérés le matin même. Il ne nous en pas fallu davantage pour comprendre que, même si aucun autre enseignant n’avait démérité, Thierry avait ce petit plus qui nous a donné envie de lui tirer notre coup de chapeau. Un hommage afin de saluer toute sa dévotion à l’enseigne Zebra et sa disponibilité auprès des élèves, pas toujours zen pendant leur formation. À notre tour d’apporter notre petit coup de pouce à toute l’équipe de cette exceptionnelle moto-école, la plus importante aussi bien en termes de volume d’élèves, mais aussi en qualité d’enseignement. Voici donc le troisième et dernier volet de notre trilogie Zebra avec un des représentants de cette formidable équipe pédagogique.  À toi Thierry

TvRockLive.com : Les hommes et les femmes rencontrent-ils les mêmes difficultés pendant leur apprentissage ?
Thierry : Les hommes et les femmes sont très différents quant à l’apprentissage de la moto, d’un côté les hommes semblent avoir un peu plus de facilité notamment grâce à leur force physique due à leur physiologie, mais ce paramètre peut s’avérer parfois un handicap pour certains. Les hommes ayant conscience de ce facteur ont tendance à négliger le côté technique lié à la maîtrise d’une moto surtout pour les exercices demandés et se retrouvent parfois face à des difficultés qu’ils n’auraient pas soupçonnées. Au contraire, les femmes se révèlent davantage conscientes de la difficulté, de par leur physique et parfois pour certaines de leur petite taille. Par conséquent, elles arrivent en début de formation avec plus d’appréhension et donc de concentration d’écoute que leurs homologues masculins. Leur formation est parfois plus longue, mais le résultat se révèle souvent plus soigné, plus abouti et plus précis. Elles laissent moins de place à l’aléa et sont plus perfectionnistes. En résumé, je dirais qu’il y a vraiment une approche différente qui va conditionner la formation et aussi une appréhension (poids, puissance de la machine) à vaincre pour les femmes. De plus, leurs attentes s’avèrent aussi très différentes, là où un homme va voir à travers la moto une manière de s’affirmer de tester ses limites, ou tout simplement de maîtriser la machine en prenant du plaisir, une femme y verra plus un aspect pratique qui lui procurera du plaisir également, mais en prenant davantage en compte le danger lié à cette pratique.

TvRockLive.com : L’âge et l’expérience en Scooter ont-ils une importance dans l’apprentissage du permis moto ?
Thierry : Je ne suis pas certain que l’on puisse dire formellement que l’âge en ait dans l’apprentissage de la moto. Il va de soi qu’un élève de 18 ans, période où l’on est encore souvent étudiant, l’être humain est habitué à mémoriser, à passer des examens, le cerveau demeure encore formaté et ouvert à l’apprentissage. Néanmoins, je dirais que la motivation et la rigueur restent les paramètres les plus importants. Il y a deux ans, nous avons eu un monsieur de 69 ans qui a passé son permis avec succès. Il a été persévérant, à l’écoute et est revenu il y a quelques semaines afin d’effectuer sa passerelle. Ce fameux sésame qui lui permet aujourd’hui de conduire des motos débridées. Quant à l’expérience en Scooter, en vélo ou en moto avec boîte de vitesses, tout est bon à prendre !!! Se retrouver sur deux roues quel que soit l’engin demeure un plus qui servira à franchir des paliers plus rapidement.

TvRockLive.com : Chacun possède ses propres paliers à surmonter pour l’apprentissage du plateau. Quelles sont les plus grandes difficultés que les élèves rencontrent sur l’épreuve du plateau ?
Thierry : Si l’on doit décomposer les différents exercices auxquels est confronté un élève sur le plateau, je dirais que l’épreuve à allure lente demeure le palier le plus difficile à surmonter. Elle consiste à évoluer sur un parcours entre des portes matérialisées par des cônes ou des piquets à une allure la plus faible possible, évidemment sans poser de pieds au sol. Un chrono est utilisé afin de vérifier la lenteur. Cette épreuve requiert un équilibre au vu de la vitesse pratiquée (moins de 10km/h), une bonne coordination des commandes, et une excellente direction du regard afin de correctement gérer sa trajectoire. C’est d’ailleurs à ce moment-là que l’on ressent le plus le poids de la moto et que tout notre corps est sollicité pour contrer les forces physiques. Il y a tout un travail préparatoire avant d’être capable de réussir ce parcours, un travail de fonds, avec des exercices répétitifs qui peuvent paraître rébarbatifs et fatigants, mais qui demeurent indispensables. Les épreuves à allure normale sont également techniques, mais paraissent plus abordables et moins sollicitantes. L’exercice d’évitement qui consiste à simuler l’évitement d’une ouverture de portière s’avère par contre impressionnant avec de la vitesse puisqu’il s’effectue à 50 km/h.

TvRockLive.com : Dans la pratique, quelle est la différence de formation entre les cours en accéléré et les cours à la carte ?
Thierry : Il n’y a pas réellement de différences de formation entre les deux formules, l’objectif demeure le même. Ce qui diffère s’avère le temps que l’on va consacrer pour franchir chaque palier. Le stage accéléré s’effectue sur une durée de cinq jours. Il faut intégrer le contenu de la formation dans ce laps de temps. Cette formule a l’avantage de vous permettre de repartir avec le permis en poche dans un délai très court, mais nécessite un gros investissement physique et mental. Elle n’est pas forcément adaptée à tout le monde. Nous avons d’ailleurs une préformation qui se déroule tous les vendredis matins et qui permet de vous évaluer et vérifier vos aptitudes à la suivre. La formule modulable en revanche s’avère une formule classique. C’est vous qui décidez du jour et de l’heure où vous souhaitez suivre vos cours. Les cours sont d’une durée de trois ou quatre heures et cela permet de garder de la flexibilité en fonction du planning de chacun et aussi de pouvoir digérer les exercices travaillés en étalant la formation sur une durée que vous aurez choisi.

TvRockLive.com : Si un élève s’engage sur le stage en accéléré et qu’il s’aperçoit que l’intensité élevée des cours se révèle trop difficile pour lui, peut-il changer de formule en cours de route ?
Thierry : Il est tout à fait possible de changer de formule en cours de route. Nous faisons d’ailleurs un bilan individuel à la fin de chaque demi-journée de cours afin de vérifier les progrès réalisés et le chemin restant à parcourir. C’est l’occasion d’échanger sur les motivations et les ressentis de chacun de manière à pouvoir réorienter un élève sur une formule avec un rythme plus adapté. Habituellement, dès la fin de la première journée de stage, il s’avère possible de savoir si les ambitions se révèlent trop élevées ou pas, et au cas échéant, à nous de rediriger l’élève.

TvRockLive.com : Avec Zebra, il y a plus particulièrement des cours collectifs. Quels en sont les avantages et quand se déroulent-ils ?
Thierry : Dans l’univers de la formation moto, la plupart des structures fonctionnent avec un système de cours collectif. Il est assez rare de se retrouver en tête à tête avec son moniteur. Chez Zébra, nous regroupons les élèves par atelier. Vous savez donc à l’avance sur quoi va s’orienter le cours. Ainsi, tout le monde travaille vers le même objectif. Cette organisation permet d’avoir des élèves avec un niveau homogène. Il s’avère plus facile de faire progresser le groupe, de mettre en place des exercices adaptés et de créer une émulation entre les participants. Les élèves également plus doués peuvent aussi permettre aux autres de progresser, ils deviennent des modèles ou des éléments moteurs.

TvRockLive.com : Comment se passent vos cours techniques avec les différents niveaux ?
Thierry : J’ai envie de vous répondre que les cours se passent bien !!! Nous avons différents ateliers qui ont des objectifs précis à atteindre. Vous pouvez, si le niveau n’est pas atteint, revenir lors d’un prochain cours sur le même atelier. Un peu à l’image d’un être humain qui apprend à marcher, les ateliers sont progressifs : position sur la moto, découverte des commandes, déplacement à allure lente, et ainsi de suite. Quatre ateliers-vous sont proposés : le premier dédié à l’apprentissage du lent avec des exercices préparatoires ; le deuxième axé sur le passage des vitesses et rétrogradage, freinage ; le troisième sur le maintien de l’allure avec mise en place du contre-braquage afin de faire tourner la moto à une allure soutenue ; et enfin le dernier un atelier axé exclusivement sur la préparation à l’examen. C’est aujourd’hui la manière dont nous fonctionnons. Bien entendu, c’est un résumé des points d’apprentissage. Avec ce découpage, nous avons une vraie progressivité et une prise de confiance de l’élève qui grandit au fur et à mesure de la formation.

TvRockLive.com : Comment parvenez-vous à diriger, faire passer correctement les indications et à soutenir les élèves les plus en difficulté ?
Thierry : Pédagogiquement, il existe différentes manières de faire travailler et progresser un élève, différents leviers. Pour les élèves les plus en difficulté, il faut parvenir à trouver le bon message, le bon exercice et la bonne explication qui vont créer le déclic. C’est parfois difficile, mais nous ne nous sentons jamais abattus. Il y a aussi un discours psychologique de dédramatisation, où l’on rassure les futurs conducteurs sur leurs appréhensions, leurs capacités. Comme vous, nous apprenons à évoluer, à adapter notre pédagogie. Plus nous pratiquons, plus nous affinons notre manière d’enseigner pour être le plus efficace possible. Les enseignants de la conduite ont tous une formation reconnue par l’État, mais au sortir de l’école, nous ne sommes pour la plupart pas encore suffisamment opérationnels. C’est l’apprentissage du terrain qui nous permet d’être plus fins pédagogiquement et de nous adapter aux différentes situations aussi diverses que variées que les élèves nous permettent de découvrir.

TvRockLive.com : Est-il difficile de travailler avec un groupe d’élèves lorsque dans celui-ci il y a des People, comme ce fut le cas avec un célèbre champion du monde 98 ?
Thierry : Effectivement, nous avons eu la chance d’avoir il y a quelques mois un champion du monde 98. En toute honnêteté, après la première réaction d’étonnement et d’enthousiasme de le croiser, nous avons très vite fait abstraction de sa notoriété. Une fois son casque enfilé, nous l’avons tous considéré comme un élève « normal ». Le groupe d’ailleurs n’a pas du tout été perturbé, un peu impressionné au premier abord, mais l’ex-sportif professionnel a réussi sans mal à se fondre dans la masse et à faire partie de la communauté motard. Nous avons eu d’autres People pour reprendre ton terme que ce soit des sportifs, artistes ou des grands hommes d’affaires. Honnêtement, pour la plupart, ce sont des gens simples et abordables. Comme quoi, la moto rapproche. Elle permet de faire partager bien des choses.

TvRockLive.com : Se retrouver sur une moto aussi puissante qu’une MT07 peut faire peur à des débutants. Avez-vous déjà eu à déplorer des accidents plus ou moins graves ?
Thierry : Effectivement, la MT07 demeure une moto plutôt puissante pour sa catégorie. Elle peut surprendre les débutants, mais nous n’avons jusqu’à présent que de bons retours sur celle-ci. Malgré la puissance, elle fait l’unanimité auprès de nos élèves. Elle reste plutôt facile à prendre en main, maniable et légère. Avec beaucoup de prévention et de mise en garde, nous n’avons pas eu plus d’accidents à déplorer qu’avec une autre moto comme la CB500. Nous pratiquons une activité dangereuse et, quelle que soit l’allure, le risque zéro n’existe pas. Des accidents, il y en aura toujours malheureusement. Nous travaillons tous les jours à tenter de les éviter.

TvRockLive.com : Il y a-t-il beaucoup d’abandon en cours de formations et pourquoi ?
Thierry : Malheureusement, il y en a toujours pour des raisons propres à chacun. Les prétextes s’avèrent très diverses : événement de la vie, démotivation, souci financier, mutation à l’étranger… Ceci explique pourquoi il demeure important de bien réfléchir avant de s’engager dans la formation. Il reste impératif d’avoir vraiment envie de passer son permis moto, de s’établir un budget évolutif en fonction des besoins, d’accepter l’échec, et surtout de se donner du temps. Les abandons ne sont heureusement pas fréquents, mais il arrive parfois que nous ayons de bonnes surprises en revoyant certains déserteurs resurgirent quelques années plus tard, tout simplement parce qu’aujourd’hui ils se sentent plus prêts.

TvRockLive.com : L’excellente ambiance chez Zebra demeure un des succès incontestables de la préparation pour tous les élèves. Comment expliquez-vous une telle réussite et une connivence aussi homogène entre tous les professionnels chez Zebra ?
Thierry : Tout d’abord, je tiens à te remercier pour ce compliment et je te rejoins à 100%. Sur ce point, il y a effectivement une très bonne ambiance au sein de Zébra. Je pense que c’est un peu le reflet du monde de la moto où règne une certaine humilité, un respect entre les pratiquants, et une passion commune. Notre objectif reste avant tout la réussite de nos élèves. Les croiser quelques mois, quelques années plus tard, sur la route au détour d’une balade, demeure un vrai bonheur et une vraie valorisation de notre travail. Au fil des années, l’entreprise a évolué avec cette mentalité. Nous nous réunissons tous autour de la même réalité : aimer la moto, la pratiquer de manière sécurisée et responsable afin de transmettre nos expériences à ceux qui désirent nous écouter. L’équipe dirigeante travaille aussi dans ce sens. Le mélange de tous ces ingrédients permet d’obtenir quelque chose de plutôt sympathique que nous délivrons avec toujours autant de bonheur auprès de nos élèves. D’ailleurs, si vous venez nous voir, c’est tout d’abord pour le plaisir. Alors, autant faire en sorte que vous repartiez avec le permis en poche, mais aussi avec le sourire. Et toujours conscient d’avoir partagé un moment agréable.

TvRockLive.com : Existe-t-il finalement une méthode particulière afin d’harmoniser l’homogénéité pour une meilleure compréhension des cours avec les multiples moniteurs afin de délivrer au mieux votre pédagogie à chacun des élèves ?
Thierry : Il est assez rare dans le milieu des motos-écoles d’avoir plusieurs moniteurs au cours de sa formation à la différence de l’enseignement voiture. Cela peut être déstabilisant parce que chacun à sa méthode de travail. L’harmonisation, comme tu le dis, s’avère très importante. On ne peut pas se permettre pour la bonne compréhension de chacun d’avoir plusieurs méthodes de travail. Pour avoir des repères, il faut que l’on fonctionne avec une trame commune, un discours identique et un process de travail commun. Pour cela, nous mettons à jour régulièrement nos méthodes de travail afin de déterminer les exercices les plus appropriés à mettre en place afin de faire évoluer les élèves en toute sécurité. C’est l’occasion entre moniteurs d’échanger, d’apporter ses idées, et ensuite de créer cette signature Zebra. Une recette qui, une fois sur le terrain, permettra à l’élève de ne pas être perturbé par un changement d’enseignant. Il saura où il en est, ce qu’on va lui demander, et quels outils on utilisera pour lui valider les objectifs. Bien entendu, nous ne sommes pas des machines. Nous avons chacun notre pédagogie, notre langage et notre personnalité, mais la trame reste commune et acceptée de tous. Personne ne nous impose rien, nous la mettons en place ensemble, puis ensuite, nous l’appliquons naturellement. C’est vraiment le fruit d’un travail d’équipe.
Interview exclusive et photos : Carlos Sancho