Tony Mitchell
Hot Endless Summer Nights – Par Franck Leber
AOR Heaven
Note : 5/5
Genre : Melodic Rock
Tony Mitchell est surtout connu comme compositeur et chanteur du groupe Kiss Of The Gypsy dans les 90’s, avec pas mal de concerts à la clé au Royaume-Uni et aux USA pendant cette période. Le musicien anglais a ensuite chanté et joué de la guitare pour plusieurs pointures comme Rick Wakeman, Alice Cooper, Jon Anderson et bien d’autres. Il a été aussi le chanteur compositeur du groupe Dirty White Boyz sur l’album Down & Dirty sorti en 2016, bien accueilli par la scène mélodique internationale. Puis il se lança dans une carrière solo, qui se traduisit par 2 albums : Beggar’s Gold en 2016 et le remarquable Church Of A Restless Soul en 2020, superbe album de Hard Rock mélodique, encensé par votre serviteur et sur lequel Danny Vaughn (Ex-Tyketto, From The InsideSnake Oil & HarmonyVaughn, Burning KingdomThe Illegal Eagles, Waysted, Extended plays) vient épauler le talentueux vocaliste sur un titre fabuleux, le magnifique «Mighty Fall».

C’est par conséquent un réel enthousiasme qui suscite l’arrivée du 3ème album du Britannique, intitulé Hot Endless Summer Nights, sur le Label AOR Heaven comme son prédécesseur. Il y a de plus une multitude de musiciens qui vont intervenir sur cet opus : Miles Meakin (Midnite City, Life Of A Hero) aux guitares lead, Nigel Bailey (Three Lions, Dirty White Boyz) à la basse et aux chœurs, Eddie Antony (Tony Mitchell, Kingdom Of Deadmen) à la batterie, Daniel Sings (No Hard Feelings, Whyte Lies) au saxophone, sans oublier le Rogues Gallery Rock Choir, Tony Mitchell assurant les parties vocales, le jeu de guitare et les claviers. Après une mise en bouche délicieuse avec «Hot Endless Summer Nights», les choses sérieuses prennent forme avec le très rock, mélodiquement emballant qu’est le titre «Can’t Fight It», superbement excitant, dans la lignée de la magie des titres Rock du précédent album, un pur régal avec des guitares accrocheuses !

La succession des titres est plus que judicieuse car surgit alors «Blame It On The Rock N Roll», très 80’s et au son énorme : une vraie claque, assortie d’un break ancré dans les 60’s, une vraie réussite ce titre. Tony Mitchell a le chic pour proposer des compositions sacrément mélodiques, énergiques aussi, basées sur un rock éclatant, témoin le subtil «Strong Enough», l’imposant et dynamique «Drowning in A Sea Of Paradise», aux guitares fabuleuses ou «Caught In The Headlights», mid-tempo terriblement mélancolique. Et seulement à la moitié de l’album, l’impression de force et de capacité de composition est plus que criante et rien ne viendra ensuite ternir la magnificence de ce Hot Endless Summer Nights, emmené de main de maître par ce diable de Tony Mitchell, éclatant à la fois vocalement et instrumentalement.

Les titres flamboyants vont se succéder : le très rythmé «Neon Sky», aux claviers entêtants et à la batterie imposante, le sensuel et magique «Leave The World Behind» sur lequel le saxophone de Daniel Sings fait rêver, rehaussé par la voix émouvante de Tony Mitchell, un des titres phares de cet album exaltant. Impossible de rester insensible à «Turn Back Time», au riff entêtant, un pur délice, avec cette batterie encore et toujours impeccable, de ne pas succomber à ce déluge de claviers et de mélodies sur le tonitruant «With You In A Heartbeat», de ne pas hurler de bonheur sur le grandiose «Faithless», encore plus Rock et d’une puissance phénoménale.

«Calling Mother Nature» va clore de façon légèrement progressive, avec une touche Heavy plus accentuée, un album en tout point remarquable, bourré d’énergie, de Rock bien balancé et de mélodies terriblement excitantes. Chapeau Monsieur Mitchell pour cette sublime et sensationnelle galette !