AbbygailStill Burning – Par : Olivier Carle
Ellie Promotion
Note : 4,5/5
Genre : Hard Rock & Blue Rock
3ème album pour les Nordistes d’Abbygail après « Electric Lady » et « Gun Control » déjà très prometteurs ! Le groupe existe depuis plus de 10 ans et s’est déjà forgé une solide réputation pour son Hard Rock rageur inspiré d’AC/DC ou de U.F.O. entre autre… Il faut dire que Luke Debruyne sait y faire pour produire des riffs saignants à souhait. Et la voix de Bertrand Roussel est incontestablement un plus pour le groupe depuis 2006…

L’album débute à un train d’enfer avec l’excellent « Watchman Of Darkness » et la guitare de Luke qui défouraille sévère, on se croirait chez Rose Tattoo. « Wild Horse » a des réminiscences de Black Sabbath. Une de mes préférées de l’album, « My Religion », sonne comme une rencontre entre AC/DC et Thin Lizzy et le refrain est imparable ! L’intro de « Magic Finger » rappelle les grandes heures du groupe d’Angus Young et fera sans aucun doute un carton en Live ; le duo rythmique de Pascal Roszyk et Anthony Deron fait tourner rondement la machine. Petit crochet par le Blues Rock avec « The Night Before » et un solo de Luke de toute beauté. Ce style convient bien à Abbygail et je me souviens d’ « Abby » que j’avais particulièrement apprécié sur le premier LP. Retour aux influences australiennes avec le très accrocheur « Your Favorite Fuck Buddy » et son titre un brin provocateur. Encore un morceau taillé pour la scène assurément. Idem pour « Gamebae » qu’on croirait tout droit sorti de Powerage même si la voix de Bertrand est moins rugueuse que celle de Bon. Ce nouvel opus est visiblement marqué au sceau des frères Young… On retrouve encore du Tony Iommi dans « The Enemy You Love To Hate », visiblement une autre influence majeure de Mr Debruyne. L’ambiance se veut plus calme avec « Man On The Shelf » qui permet à Bertrand de montrer toute l’étendue de son talent de vocaliste ! Encore un beau solo de Luke au demeurant. Mais la machine repart à plein régime avec « Pale Blue Dot » que ne renieraient pas le Schenk’ ou ses anciens camarades d’U.F.O.. « The Answer » va chercher ses influences chez Led Zep ou Bad Company, ce qui n’est évidemment pas pour me déplaire. C’est « Five And Still First » qui clôture de la meilleure des manières cet album avec sa basse ronflante et sa batterie survitaminée…

On l’aura compris, ce nouvel Abbygail répond à toutes ses promesses et j’ai déjà hâte de les retrouver sur une scène, à Raismes ou ailleurs…