Lazarus Dream Lifeline – Par : Franck Leber
Pride & Joy Music
Note : 5/5
Genre : Hard Rock


C’est en 2020 qu’est né Lazarus Dream sous l’impulsion du vocaliste Carsten Schulz (Evidence One, Domain, Dead End Heroes, Midnite Club) et du multi-instrumentaliste Markus Pfeffer (Barnabas Sky, Scarlett, Winterland) avec un 1er album Alive, fort en gueule distillant un Hard Rock très énergique. Et déjà le duo nous propose leur second effort intitulé Lifeline, avec toujours Markus Kullmann (Sinner, Glenn Hughes, Voodoo Circle) à la batterie et Thomas Rieder, aux percussions, accompagné par Andy Lübbert. Des invités prestigieux participent aussi à cet album : Derek Sherinian (Dream Theater) à l’orgue Hammond sur le 1er titre épique de 6 minutes, «Dead End Symphony», Jorris Guilbaud (Devoid, Heart Line) aux claviers sur «Overdose Of Paradise» et Thomas Nitschke aux claviers sur «Freedoom» et «Your Voice Inside My Head». Pour compléter cette liste, saluons le visuel concocté par Stan W. Decker et le travail de Rolf Munkes au Mastering.

Et l’ouverture de l’album avec le grandiose «Dead End Symphony» pose les bases d’un Hard Rock très mélodique, aux relents progressifs indéniables avec un lyrisme fou, du grand art car la voix rocailleuse de Carsten Schulz se prête à merveille à cet exercice. Mentionnons les guitares acerbes déjà très excitantes du sieur Pfeffer, un maître en la matière. Lifeline contient 12 titres harmonieux d’un grande richesse avec des influences allant de Dokken à Winger en passant par Tyketto voire Queensryche et 2 bonus viennent enrichir ce bel ensemble : «Surrounded By Strangers» et une reprise d’une composition classique des 80’s «I Engineer» (enregistré en 1986 par Animotion).

Votre serviteur est vraiment sous le charme de ces compositions racées et énergiques : du très remuant «Mind Like A Windmill» très 80’s en passant par le plus Heavy «Freedoom» qui fait penser à Evidence One (comme «Don’t Look Down» d’ailleurs), ou le très Rock «Overdose Of Paradise», avec ses beaux claviers. Cela est confirmé par «Your Voice Inside My Head», pour une ambiance musicale orientée 70’s, prônée par le groupe, qui fait mouche dans cette 1ère partie d’album et enchante d’écoute en écoute. Lazarus Dream développe un Hard Rock mélodique de haute tenue avec une seconde partie très riche et enlevée, notamment avec l’émouvant «Love Without A Net», avec l’incisif «Crack The Hourglass» Heavy à souhait, à la basse énorme et aux chœurs éclatants pour un des sommets de l’album.

«Save Your Souls» ajoute un soupçon de metal progressif de façon éclatante, avec de la mélodie et une conviction indéniable. Rien n’arrête ces musiciens totalement déchaînés pour une fin d’album toujours aussi riche à tous les niveaux que ce soit avec le fantastique «Modern Lies» aux guitares lumineuses, le rugissant «Still Burning» absolument renversant et d’une rythmique affolante ou le subtil «Loney Is The Night». Lazarus Dream est passé à un palier supérieur, à la fois par la diversité des compositions, la truculence de son chanteur Carsten Schulz au top sur ce coup-là et la grosse prestation des musiciens en tous points remarquables. En un mot : dévastateur !!!


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