Kiss The Final Tour Ever @ Paris!
Live Report : Olivier Carle, images : Stéphanie Thomas
Mon 6ème concert de Kiss en une petite quinzaine d’années sera donc mon dernier ce soir à Bercy puisque le groupe donne en ce moment ses dernières représentations du End Of The Road World Tour commencé en 2019 et que j’avais déjà eu la chance de voir au Hellfest cette année-là… 6 concerts de Kiss à mon compteur personnel, ce n’est pas beaucoup mais je n’ai assisté à mon premier qu’en 2008 au Arrow en Hollande. C’est d’ailleurs souvent en festival qu’il m’a été donné d’apprécier le « Baiser » en chair et en os : 3 Hellfest et le Arrow donc ! L’autre fois, c’était au Zénith il y a 7 ans pour une superbe prestation mais comment pourrait-il en être autrement avec ces légendes du Hard Rock Made In USA… Ce concert d’adieu n’échappera pas à la règle et ce sera sans aucun doute l’apothéose de près de 50 ans de bons et loyaux services au service du Rock ‘n’ Roll.
On oublie bien vite la pénible et laborieuse demie-heure de la 1ère partie, un ersatz de plus des glorieuses 70’s avec la lolita de service, pour entrer dans le vif du sujet. Les New-Yorkais apparaissent après le traditionnel « Rock ‘n’ Roll » de Led Zep qui rugit dans les enceintes et le mythique « You Wanted The Best, You Got The Best » qui retentit pour la dernière fois à Paris… Et c’est parti pour 2 heures de pure folie avec le jouissif « Detroit Rock City » en mise en bouche. La Setlist est excellente même si j’avais légèrement préféré celle du Hellfest en 2019… En effet quel est l’intérêt de ce « Say Yeah » de l’album « Sonic Boom » que tout le monde a oublié ? Idem pour le soporifique « Tears Are Falling » qui n’a guère marqué l’année 1985. Et puis « Psycho Circus », est-ce bien raisonnable ? Pour le reste rien à redire, c’est bien au meilleur de Kiss qu’on a eu droit : de « Lick It Up » à « Black Diamond » en passant par « Rock And Roll All Nite », « I Was Made… », « Love Gun », « I Love It Loud », etc.
Le Show est phénoménal. On retrouve tout ce qu’on aime chez ces chantres du Shock Rock : les flammes, les explosions, les feux d’artifice, les lasers, les écrans géants en UHD, les ballons pour le fun et les confettis en pagaille ! Gene a rejoué le « God Of Thunder » avec beaucoup d’hémoglobine, Paul a fait son tour de tyrolienne au centre de la fosse et des fans transis, Tommy a fait jaillir des flammes de sa guitare magique et Eric s’est envolé vers le ciel avec sa batterie montée sur verrins hydrauliques… On connaît tout ça par cœur mais on ne s’en lasse pas ! Le son est puissant, un peu trop fort parfois même si je connais la devise d’oncle Ted « si c’est trop fort c’est que vous êtes trop vieux » ! On s’en prend plein les oreilles et les mirettes, ça c’est sûr, mais après tout on est tous venus pour ça… « Kiss Loves You Paris» et c’est bien réciproque !
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