Lazarus DreamImaginary Life – Par : Franck Leber
Pride & Joy Music
Note : 5/5
Genre : Hard Rock


C’est déjà le 3ème album du groupe allemand Lazarus Dream avec aux commandes le multi-instrumentaliste et compositeur Markus Pfeffer (Barnabas Sky, ex-Scarlett) et le vocaliste Carsten Lizard Schulz (ex-Domain, ex-Evidence One). Ils sont secondés par Thomas Rieder aux percussions et c’est dorénavant Markus Herzog (Double Crush Syndrome) qui remplace Markus Kullmann à la batterie.

Après Alive en 2020 et Lifeline en 2022, Lazarus Dream entame un retour aux sources de leurs débuts avec ce nouvel effort intitulé Imaginary Life. L’album de 10 titres voit la participation de Stephan Lill (Vanden Plas) qui fut le professeur de guitare de Markus Pfeffer, sur le titre du nom de l’album. Le visuel est l’œuvre de Stan W. Decker, le Mastering étant réalisé par Rolf Munkes.


Il est clair que le Hard Rock prôné par les Allemands est accrocheur, riche et diablement étourdissant, comme en témoignent déjà les 2 premiers albums. Alors avec Imaginary Life, les fans vont être une fois de plus servis. Ça démarre par le très mélodique «The Sweetest Chaos», très orienté AOR, ce qui peut en surprendre plus d’un, mais le rythme est là et la voix de Carsten Schulz charme instantanément. Et cela se veut plus lourd avec le percutant «Vulture’s Cry», qui fait clairement penser à Michael Bormann’s Jaded Hard. Lazarus Dream réussit à donner une densité mélodique à ses nouveaux titres, témoin le remuant et Rock «Rebel Again», et assène avec conviction une mélopée addictive sur «My Imaginary Life», aux chœurs somptueux, soutenus ensuite par le fabuleux solo de Stephan Lill, c’est bien là le 1er moment phare de cet album.

Et la ballade «Beauty Among The Ruins», de prime abord convenue, se révèle riche et diablement impressionnante par ses qualités instrumentales et sa mélancolie insistante, ce qui confirme le talent de compositeur de Markus Pfeffer. Si «Disaster Love» exprime un Hard Rock plus conventionnel mais néanmoins carré et puissant, l’auditeur se laissera porter par son énergie communicative. Ensuite «Vertigo» se montre très attractif par son intro claviers-guitare lumineuse, relayée ensuite par des guitares éclatantes et une mélodie entêtante, une bien belle composition, chatoyante et efficace.

Déboule alors un autre moment phare de ce Imaginary Life, le remarquable «My Prayer» combinant des guitares claires mais nerveuses, avec la voix grandiloquente de Carsten Schulz qui délivre beaucoup d’émotions, ce titre rappelant les belles heures mélodiques des 80’s. Après «Drink My Blood», porteur d’un Hard Rock totalement germanique, le final sera explosif et épique et vraiment significatif de ce que Lazarus Dream est capable de réaliser. En effet «Empire Of Thorns» synthétise toutes les qualités instrumentales et vocales de Lazarus Dream, c’est une véritable pièce maîtresse de cette galette, une sorte d’apothéose, menée de main de maître par ces musiciens immenses. Une vraie confirmation ce disque avec une heure de musique enivrante, tout simplement époustouflant !!!


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