EdguyHellfire Club – Par : Franck Leber
NTS / Wagram
Note : 5/5
Genre : Heavy Metal


Pour les 20 ans de la sortie du 6ème album d’Edguy, Hellfire Club, il était évident de revenir sur ce bien bel album avec la chronique sortie en mars 2004 sur le site de Rock Time.

Si dans Rock Time, nous penchons plutôt vers l’AOR, le Rock et le Hard FM, il nous arrive aussi de craquer pour le Heavy Metal, le vrai, le pur, le beau. Et depuis déjà quelques années nous sommes vraiment épris de cette musique particulière dont Edguy est le fer de lance. En 2001, ce groupe très jeune avait sorti Mandrake au succès incontestable. Après un Live de toute beauté en 2003, nos chers allemands ont écrit Hellfire Club avec un aplomb et un enthousiasme toujours intacts. C’est du Heavy Metal de haute volée que nous proposent là le sieur Tobias Sammet, énorme compositeur toujours entouré des mêmes musiciens et amis, Dirk Sauer et Tobias Exxel aux guitares et Felix Bohnke aux fûts.


C’est toujours un plaisir immense de découvrir les mélodies percutantes, les guitares féroces et terriblement mordantes et ce Feeling inégalable que dégage la voix de Tobias Sammet. Ce qui ressort principalement de ce nouvel opus est la force, la joie, la sincérité, l’amour de cette musique extrêmement mélodique, délivrée par ces musiciens en verve. De «Mysteria», Heavy à souhait, au monumental «The Piper Never Dies», de 10 minutes époustouflantes de variétés, de Punch et de créativité, avec des claviers majestueux, en passant par les solides «We Don’t Need A Hero» et «Down To The Devil» sans oublier le tube «King Of Fools», tout est là pour nous entraîner dans un Maelström musical extraordinaire. On ne peut que se passer et se repasser les morceaux au volume et à la production peaufinés aux petits oignons !

L’apport d’instruments d’orchestre dans «Forever», ballade superbe et dans «The Spirit Will Remain», est une nouveauté chez Edguy et la réussite de ce challenge est au bout de leur travail. Le chant de Tobias Sammet est énorme notamment sur ce morceau où il a dû se lâcher sans guitare ni batterie et ce fut difficile pour lui de changer ses habitudes. Mais le propre de ce petit bonhomme est de se surpasser et d’aller toujours plus loin. Les chœurs sont toujours aussi poignants notamment sur «Navigator» avec le concours d’Oliver Hartmann notamment. Tous les titres sonnent et apportent un plus à la musique d’Edguy même si d’aucuns ne trouveront rien de novateur. N’oublions pas l’apport de claviers qui adoucissent cette musique tout au long de l’album avec une conviction étonnante.

Partez à la découverte de ce bonheur métallique et consommez sans modération ces titres détonants, plein de jus et de magnificence !


Infos + : Interview Exclusive !


Kdo + Vidéos :