Sian Pottok @ Clairefontaine-en-Yvelines, le 5 avril 2024.
Live Report & images par : Olivier Carle
J’avais découvert Sian Pottok il y a 1 an et demi à Paul B. (Massy) en 1ère partie d’Oumou Sangaré. J’avais alors trouvé son Ethno-Electro-Folk plutôt sympathique et innovateur… Je me devais donc d’aller la revoir dans le cadre du festival A Toute Heure à la Salle des Fêtes de Clairefontaine-en-Yvelines. 150 personnes environ s’y sont réunies dans une configuration Jazz-Club propice à la musique de Sian même si celle-ci va tout faire pour faire bouger l’assistance notamment pour ses morceaux les plus rythmés !
C’est tout d’abord Michel Bocage-Marchand, le grand manitou du festival, qui se livre au jeu de l’Interview avec la belle chanteuse. On y apprend qu’elle puise ses racines dans 3 continents et 4 pays puisque ses ancêtres viennent d’Inde, du Congo, de Belgique et de Slovaquie. Beau métissage qui explique sans doute ses choix artistiques. Elle a d’ailleurs commencé à jouer de la musique très tôt, passant du violon au piano et au violoncelle avant de trouver sa véritable vocation à savoir chanteuse et d’adopter le Kamele n’goni (une sorte de Kora) comme instrument principal au moment du Covid. Elle a comme autre passion la photographie qui l’amène à découvrir d’autres cultures. Son nouvel album ne sortant qu’à la rentrée prochaine, elle a amené du thé en guise de « Merchandising », celui-ci portant le nom d’un de ses morceaux « Deep Waters »… Plutôt originale comme idée d’autant que celui-ci s’arrachera à la fin du spectacle !
Ils sont 3 à l’accompagner sur scène : un préposé aux machines, une claviériste et un batteur. Je retrouve les morceaux que Sian avait joués à Massy comme l’entraînant « Baby Boo », une comptine pour enfants censée réveiller celui qui demeure en chacun de nous. En un peu plus d’une heure et demie, Sian va dérouler devant nous son répertoire métissé et intense à l’image de son interprétation magique de « Donna Donna », une chanson popularisée à l’époque par la grande Joan Baez. Le public présent ne s’y trompe pas puisqu’il écoute religieusement le quartet et n’hésite pas à faire les chœurs et à ovationner les musiciens.
Ce sera ma dernière soirée pour cette année au festival A Toute Heure mais j’y retournerai bien volontiers l’année prochaine pour voir ou revoir les talents reconnus et ceux de demain…
Merci à Michel et à tous les bénévoles du festival…
