The Night Flight Orchestra à Paris, La Machine Du Moulin Rouge, le 8 mars 2020.
Après ma grosse déception au Raismes Fest en septembre dernier en découvrant les Scandinaves sur scène, je m’étais promis de retourner voir à l’occasion The Night Flight Orchestra pour ne pas rester sur cette première impression. Ce fut chose faite avec cette date à La Machine Du Moulin Rouge parisienne en compagnie de One Desire !

J’avais également déjà eu l’occasion de voir les Finlandais de OD il y a quelques mois en 1ère partie de H.E.A.T. Au Petit Bain pour leur premier passage en France. Je les avais alors trouvés plutôt efficaces et sympathiques avec leur Hard FM à la 220 Volt/Pretty Maids. Impression confirmée à La Machine avec un Set relativement court mais rondement mené par ces 4 musiciens chevronnés dont le chanteur Andre toujours aussi proche du public. Ils nous joueront essentiellement des morceaux de leur premier album éponyme mais aussi du nouveau « Midnight Empire » à paraître en avril. Je retiendrai surtout les excellents « Hurt » et « Buried Alive » qui ont obtenu un franc succès auprès du public…


Et c’est parti pour le Show de TNFO… On retrouve toujours les 2 choristes/hôtesses de l’air qui, je dois l’avouer, m’ont paru beaucoup plus crédibles scéniquement et musicalement parlant qu’à Raismes. Elles apportent un vrai plus au groupe et ont toutes 2 des voix particulièrement attrayantes ! Les musiciens sont toujours issus de Arch Enemy, Soilwork et Spiritual Beggars et on sent bien qu’ils ont grand plaisir à pratiquer cet A.O.R. assez éloigné du style de leurs groupes respectifs. Le public n’est pas en reste et il est fort impressionnant de voir l’enthousiasme généré par les Suédois qui désigneront même un capitaine de soirée pour lancer une chenille débridée.


Cela étant dit, je maintiens que les compos du groupe restent très banales voire ennuyeuses, à mi-chemin entre Abba et Survivor et personnellement je n’y retrouve pas la richesse d’un Boston, un Kansas ou un Rainbow. Le spectacle reste très Kitsch, trop à mon goût, avec en particulier la cape dorée du chanteur et son costume étriqué mais bon passons… En fait je pense que les fans, plutôt jeunes dans l’ensemble, apprécient le côté festif et rétro de TNFO et se fichent pas mal de la musique, tout du moins pour la plupart. Personnellement j’ai du mal à faire abstraction de l’aspect proprement mélodique et je n’arrive pas à rentrer dans l’univers décalé de ce groupe. Pas grave, l’essentiel est que le public y trouve son compte et d’après ce que j’ai pu voir et entendre, il était comblé…
Live Report : Olivier Carle, images : Yann Charles