Barnabas Sky What Comes To Light – Par : Franck Leber
Pride & Joy Music
Note : 4/5
Genre : Melodic Hard Rock


Le groupe international Barnabas Sky, emmené par le guitariste allemand Markus Pfeffer (Lazarus Dream, Winterland) a déjà fait parler de lui dans nos colonnes, fin 2021. C’est donc le 2ème album qui voit le jour en ce début 2023, avec toujours autant d’invités prestigieux, au niveau vocal, et les nommer tous est la moindre des choses, tant le talent qui s’exprime sur ce nouvel album est indéniable. Alors ce sont Danny Vaughn (Tyketto), Dan Reed, Doogie White (Rainbow, Alcatrazz), Jesse Damon (Silent Rage), Roy Cathey (Cold Sweat), Dirk Kennedy (Hittman), Lee Small (Lionheart), Carsten Lizard Schulz (Domain, Evidence One), Alan Tecchio (Watchtower) et le vénézuélien Deibys Artigas Venegas (Preincarnation), qui vont tour à tour prendre le micro sur ce nouvel effort intitulé What Comes To Light.

Et c’est Danny Vaughn qui ouvre le bal avec le titre de l’album «What Comes To Light», véritable joyau mélodique, digne de Tyketto, et à la mélodie imparable, déjà des frissons garantis. «We Are Electric» avec Lee Small au micro est terriblement emballant, avec une guitare entêtante absolument délicieuse, et le Heavy mélodique surgit sur «Till My Dying Days», plus sombre et plus mélancolique avec la voix de Roy Cathey, captivant néanmoins. Ensuite c’est Doogie White qui délivre un titre plus axé sur les 70’s, «Circus Of Delight», ce qui n’est guère surprenant, mais qui n’apporte pas d’innovation particulière. C’est Dan Reed ensuite qui enfonce le clou dans le même style sur «Take A Ride», mais avec plus de Feeling et de chaleur, soutenu par un orgue Hammond impeccable. Enfin du Rock emballant et percutant avec «A Dying Song», interprété de main de maître par Carsten Lizard Schulz, aux guitares plus acerbes et plus agressives, pour clore une première partie d’album mi-figue, mi-raisin, du moins au niveau ressenti global.

Une des surprises de l’album est le titre «Isolation», diablement efficace, avec Deibys Artigas Venegas au micro, hyper rythmé et mélodique à souhait, malgré la récurrence de ce son lourd qui perdurera tout au long de ce What Comes To Light, à la production trop brute au final. Jesse Damon excelle sur le grandiose «Grant Me A Wish From Heaven», à l’orientation AOR prononcé et remarquable au niveau qualité de composition. Retour à du Heavy avec «One Or The Other» aux parties vocales assurées par Alan Tecchio, mais qui laisse votre serviteur indifférent.

La fin de l’album sera plus percutant et plus orienté AOR avec le délicieux «Seven Wonders», à la prestation vocale parfaite de Dirk Kennedy, un titre vraiment dévastateur. Il sera suivi de «No Tomorrow», que Lee Small interprétera avec beaucoup d’enthousiasme pour clore ce What Comes To Light. Markus Pfeffer moins à l’aise sur cet opus honore tout de même ce style par des compositions fortes certes mais côtoyant d’autres titres nettement moins attirants, laissant à l’auditeur un goût d’inachevé, malgré un début sublime avec Danny Vaughn. Un constat mitigé par conséquent, un album moins étincelant et moins convaincant que le précédent.


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