MZ – Under The Silver Cross – Par : Franck Leber
Wagram Music
Note : 4,5/5
Genre : Heavy Metal Instrumental
Autre coup de projecteur à l’occasion de la sortie de From High Above de Fortunato : la chronique écrite en 2003 sur Rock Time pour MZ, album Under The Silver Cross, avec Markus Fortunato !
Revoilà MZ, groupe français qui arbore avec panache le drapeau de l’instrumental classico-métallique avec des relents de Malmsteen et de la mélodie simple certes mais directe et entraînante à souhait.
C’est une simplicité somme toute apparente car pour leur 2ème album (je ne compte pas le CD sorti par Markus Fortunato et Zan Dang auparavant), MZ s’est surpassé : «Fallen Hopes» donne le ton de l’album avec ses envolées de claviers et ses 2 guitares affolantes qui assènent joie et bonne humeur.
Cela tourne à une démonstration de musique classique certes mais avec un brin de modernité et des trouvailles savamment orchestrées. Ce groupe a du coffre, de l’énergie et utilise à fond ses 2 guitaristes qui s’en donnent à cœur joie sur «Legacy Of Blood».
Arrive alors l’imposant «Under The Silver Cross» aux accents classiques indéniables et au refrain incontournable. C’est une musique très bien produite que nous propose là nos gaillards de MZ et leur dextérité n’est plus à démontrer : elle est confirmée.
C’est riche, emballant, des périodes calmes alternant avec des Allegros dignes des plus grands.
Écoutez le sublime «Some Better Days» très accrocheur et symbole de cette musique raffinée. Car c’est peu à peu que s’immisce en nous cette pureté instrumentale qui éloigne MZ des sentiers battus du Metal et le porte vers une autre dimension : l’instrumental de rêve à un niveau élevé et au lyrisme incroyable. Les titres défilent sans ennui et vous serez transporté sans coup férir vers ce monde classique mais si riche et si mélodieux. Les musiciens en font des tonnes mais c’est si bien.
Vous craquerez sur l’intro claviers de «Soon», vous serez comblés par le magnifique et hispanisant «Southern Allegro» à l’intro guitare sèche mémorable et agrémenté d’un de ces solos électriques absolument démentiel où la technique côtoie la mélodie à la perfection. Un vrai régal !
Bref tous nos encouragements à Julien Adamo, Laurent Bourgin, Raphaël Gherissi, Markus Fortunato et Zan Dang pour cet album de classe dans un créneau aussi difficile que l’instrumental, il fallait le faire. Chapeau, Messieurs !!!
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