Guitare en Scène Festival 2023 @ Saint-Julien-en-Genevois.
Live Report & images : Olivier Carle


Sting, Joe Bonamassa, Steve Vai, Porcupine Tree, Joss Stone, Vintage Trouble, Wishbone Ash, Nik West, Eric Gales, Magma, Patrick Rondat, Pierre Danel, Rob Chapman, Tom Quayle, Tonton ZZ, etc.


Retour à Saint-Julien-en-Genevois en ce mois de juillet pour la nouvelle édition de Guitare en Scène. Celle-ci s’étend sur 4 jours au lieu de 5 l’année dernière car pas de rattrapage des années Covid cette fois-ci… L’affiche est un peu moins prestigieuse qu’en 2022 pour ces mêmes raisons et la jauge des 5000 ne sera pas forcément atteinte sauf pour la venue de Sting, le « gros nom » du Week-End !

La journée du jeudi commence par un souci technique à savoir une panne électrique qui retarde l’entrée des spectateurs car sans courant impossible de contrôler électroniquement les billets. Comme quoi les nouvelles technologies ont aussi leurs failles et on peut regretter les bons vieux tickets papier de notre jeunesse… Les bars et Foodtrucks sont aussi pénalisés mais tout rentrera dans l’ordre avec l’arrivée d’un groupe électrogène de secours.


La pauvre Jeanette Berger qui était censée ouvrir le festival devra du fait de ce retard passer entre Joss Stone et Joe Bonamassa. C’est donc la belle Anglaise qui monte la première sur la scène du chapiteau devant un public parsemé mais qui va lui réserver un accueil chaleureux.


Cette chanteuse de Soul et de R&B, qui n’hésite pas à tutoyer d’autres styles musicaux comme le Jazz, la Country, le Reggae ou la World Music, fête ses 20 ans de carrière et une réussite à l’américaine. Son Show est d’ailleurs d’un très grand professionnalisme et digne des meilleurs artistes d’outre-Atlantique. Les musiciens font vraiment le Job et Joss n’a plus qu’à poser sa magnifique voix sur cet écrin mélodique.


Elle converse également souvent avec l’assistance notamment pour lui expliquer la genèse de certains morceaux comme «Rain Song» et son passage remarqué au Botswana lors de sa tournée mondiale avec l’arrivée de la pluie tant attendue à sa descente d’avion. Avec un répertoire un peu inhabituel pour le public de Guitare en Scène, Joss Stone a réussi à s’imposer et à convaincre les plus indécis notamment grâce à quelques reprises fort bien choisies comme « Piece Of My Heart » et « I Put A Spell On You »


A peine Joss Stone a-t-elle fini son Set que Jeanette Berger investit la Scène Village car elle n’aura que peu de temps pour convaincre… Elle est l’un(e) des 4 gagnant(e)s du Tremplin GES de cette année parmi les 300 candidats qui s’étaient présentés, beau succès donc ! Avec son répertoire à mi-chemin entre Blues, Soul et Pop, elle va aisément conquérir de nombreux fans dans l’assistance.


Personnellement j’ai été frappé par son énergie communicative et sa facilité déconcertante à entraîner le public dans son univers. Dommage qu’elle n’ait pas pu bénéficier de son dernier quart d’heure du fait de l’entrée en scène d’un Joe Bonamassa très pointilleux sur les horaires et qui refusera de reculer son passage de 15 petites minutes, entraînant le départ précipité des auditeurs vers la Grande Scène au grand dam de Jeanette qui ne pourra les retenir…


Ce sera donc mon 3ème concert de Joe B. ce soir après l’Olympia en 2009 et le Palais des Sports l’année dernière. Le public est venu en nombre pour voir ce prodige du Blues qui remplace progressivement Eric Clapton dans le cœur des aficionados. La Setlist alternera titres très Rock comme « Evil Mama » ou « I Didn’t Think She Would Do It » et des ambiances plus mélancoliques comme « Dust Bowl » et « Self-Inflicted Wounds » voire Soul avec « The Heart That Never Waits » avec des choristes tout à fait exceptionnelles. On aura droit aussi à quelques reprises de derrière les fagots comme « I Want To Shout About It » de Coco Montoya, « Double Trouble » du légendaire Otis Rush ou encore le « Just Got Paid » de ZZ Top. Le groupe qui accompagne Joe est toujours aussi bon à commencer par le grand Reese Wynans qui l’épaule de la meilleure des façons aux claviers ou le toujours trop en retrait à mon goût Josh Smith aux guitares additionnelles.


Pour « I Feel Like Breaking Up Somebody’s Home Tonight » c’est le très surestimé (selon moi) Eric Gales qui le rejoindra sur scène. Personnellement je trouve que ce guitariste omniprésent ces temps-ci dans le monde du Blues-Rock devrait faire preuve d’un peu d’humilité et éviter de se pointer avec son Look de maquereau New-Yorkais, ses chaînes en or, sa montre de m’as-tu-vu et son T-Shirt avec son propre nom écrit en gros… Bref, hormis cette intervention bien inutile, le Set de Mr Bonamassa sera un sans-faute incontestable. Joe est un Bluesman redoutable et il l’a prouvé une fois de plus à Guitare en Scène, 13 ans après son premier passage remarqué dans ce même festival…


On l’aura compris, je ne suis pas un grand fan d’Eric Gales, loin s’en faut ! Déjà au Plan il y a 5 ans il m’avait profondément ennuyé et là rebelote… Next !

La journée de vendredi a visiblement été un cauchemar à organiser pour les organisateurs du GES. On sait que 2 groupes ont annulé leur venue à courte échéance pour des raisons de surenchère, problème récurrent depuis quelques temps dans le domaine du spectacle vivant. La rumeur dit qu’il s’agit de Megadeth et de Queens Of The Stone Age mais chut ! Jacques Falda avait réussi un bon coup en les remplaçant par le Journey (Through Time) de Neal Schon. Sauf que c’était sans compter sur les éternelles dissensions internes au groupe qui n’arrête pas de se déchirer pour de sombres histoires de droits et d’egos… Exit donc les Américains en dernière minute !

C’est Ko Ko Mo qui avait été choisi pour remplir la case. Qui aurait pu penser alors que leur bus de tournée allait brûler la veille du concert avec les instruments et leurs effets personnels ? Bref, la journée de la poisse pour le festival ! C’est finalement un All Star Band qui va être le point d’orgue de ce vendredi avec pas mal de musicos de Whitesnake dont Dino Jelusick, Joel Hoekstra, Michele Luppi et Marco Mendoza… Pas de tout repos pour l’organisation mais une belle réussite au final.

La journée commence avec le second vainqueur du Tremplin GES : Yvet Garden. Malheureusement ce quartet Post-Punk me laissera totalement de marbre, de l’énergie certes mais des compos insignifiantes et un chanteur qui a laissé son charisme au vestiaire. On passe bien vite à la suite.


Dino Jelusick revient donc cette année au GES après une prestation remarquée l’année dernière avec le All Star Band 2022 composé de Marco Mendoza (déjà !), de Gus G., de Joel d’Airbourne, etc. et avec Gotus puisqu’il en était le vocaliste avant de céder sa place à Ronnie Romero… Il est donc de nouveau partie prenante du All Star Band 2023 pour des raisons évidentes en lien avec Whitesnake mais il en profite pour nous présenter son propre groupe intitulé sobrement Jelusick ! Il est accompagné de ses fidèles compagnons croates Ivan Keller, prodigieux à la guitare, Mario Lepoglavec derrière les fûts, qui joue tout comme Ivan régulièrement dans le Touring Band de Marco Mendoza et le virevoltant et dynamique Luka Brodaric à la basse. Le Hard Rock du quartet est très classique mais néanmoins plutôt efficace avec la voix de Dino qui sonne très Coverdale et pour cause ! Une petite heure qui passera bien vite mais qui malheureusement aura raison des cordes vocales de Dino qui, on va le voir, aura bien du mal à assurer le chant avec le All Star Band


On s’en doute, du fait du pedigree de ses membres, ce Supergroupe qui s’empare de la scène maintenant va nous entraîner sur les terres de Whitesnake. On retrouve donc Dino au chant, Joel Hoekstra et Ivan Keller aux guitares, Marco Mendoza à la basse, Michele Luppi aux claviers (et au chant) pour un Best Of Du Serpent Blanc. Il devait y avoir Tommy Aldridge à la batterie mais il n’a pas daigné venir et c’est donc Mario qui en toute logique s’acquitte de ce rôle avec beaucoup de classe. On attaque fort avec « Burn », de Deep Purple certes mais chanté par Coverdale à l’époque et pour les nombreuses années qui ont suivi, et le moins que l’on puisse dire c’est que ça le fait ! Michele viendra remplacer Dino sur le devant de la scène pour les « Is This Love », « Here I Go Again » et autres « Love Ain’t No Stranger » afin qu’il repose sa voix et je dois dire que pour quelqu’un habitué à rester campé derrière ses claviers, le rôle de Frontman lui sied plutôt bien… Il y prend même un certain plaisir tout comme Joel qui semble plus à l’aise que d’habitude en l’absence de Mr Coverdale et qui prendra même le micro pour haranguer la foule à la grande surprise de Dino qui n’arrive plus à en placer une ! Marco est un peu plus discret que d’habitude au milieu de cet aéropage de musiciens talentueux. Il se rattrapera par la suite… Grand moment avec le classique « Ain’t No Love In The Heart Of The City ». La version de « Still Of The Night » sera absolument dantesque avec des duels incroyables entre Joel et Ivan. Cette Jam durera environ une petite heure car on comprend bien que les musiciens arrivés la veille n’ont pu répéter qu’une petite dizaine de morceaux.


Mr Mendoza va donc prendre le relais comme l’année précédente avec Ivan et Mario pour son propre répertoire, malheureusement un peu toujours le même, avec la reprise de Ted Nugent « Hey Baby », son morceau fétiche « Viva La Rock », « Sue Is On The Run », une reprise sans fin de « Give Peace A Chance » de Lennon, etc. et même pas une petite reprise de Lizzy comme « Jailbreak » ! Arthur Dart, ex-58 Shots, viendra le rejoindre en cours de soirée pour jouer le sympathique hymne qu’il a écrit pour le festival. Marco finira par quitter la scène, poussé un peu dehors par le régisseur qui ne s’attendait pas à un Set aussi « long » de sa part… On aurait aimé un peu plus de All Star et un peu moins de Mendoza mais on ne peut pas tout avoir !


En l’absence de Ko Ko Mo c’est Dätcha Mandala qui les remplace sur la Scène Village. J’appréhendais un peu cette prestation d’autant que je n’avais pas trouvé ce groupe bien fameux il y a 6 ans en première partie de Blues Pills avec ses sonorités tribales quelque peu envahissantes. Là je dois dire que le Power Trio s’est recentré sur un Rock bourré d’énergie et c’est tant mieux… En une heure les Bordelais ont conquis le public qui ne voulait plus les laisser partir et ont réussi à relever ce défi de dernière minute avec brio…

La journée de samedi commence avec les excellents Damantra, troisième groupe issu du Tremplin. Ce sont eux que j’ai préférés sur les 4 et je ne dois pas être le seul puisqu’ils ont remporté les suffrages à la fin du Week-End et fini premiers du Tremplin…

Ambiance et Look très Seventies mais avec ce brin d’originalité qui leur évite d’être des Canada Dry de l’époque et des clones de Led Zep ! Mélanie a un vrai charisme et une présence scénique indiscutable. Elle n’hésite d’ailleurs pas à monter sur les barrières qui séparent la scène des premiers rangs pour se confronter au public et l’entraîner avec elle. Les 3 autres ne sont pas en reste et délivrent un Set bourré de Feeling à grands coups de riffs Rock et Bluesy. Un excellent moment qu’on aurait aimé voir durer mais Vintage Trouble va bientôt monter sur la grande scène…


Le groupe de Ty Taylor sera ma grande déception du Week-End. J’en attendais beaucoup suite à leurs excellentes prestations au Hellfest en 2016 et au Plan en 2018 lorsqu’ils avaient littéralement « cassé la baraque ». Ty y est normalement un Showman époustouflant qui sait convaincre les publics les plus exigeants et éclectiques avec un Rock/Soul/R’n’B enflammé. Mais là malheureusement le concert sera d’une mollesse totalement inattendue. Est-ce à la demande de la tête d’affiche Sting que le groupe a mis beaucoup d’eau dans son vin pour ne pas lui faire de l’ombre, « j’en suis encore à me le demander » (comme dirait François Béranger) ? Beaucoup de « Slows » et de ballades Soul sans grand intérêt et une version du « Higher Ground » de Stevie Wonder totalement soporifique… Ty a quelque peu forci depuis la dernière fois que je l’ai vu mais il ira quand même sur la Crash barrière avant de se risquer à un court exercice de Crowd-Surfing comme au Hellfest il y a 7 ans suivi d’un poirier au beau milieu du public au grand dam de la sécurité du festival. Seul le tout dernier morceau viendra quelque peu sortir le public de sa torpeur mais c’est trop tard, le mal est fait !

Le chapiteau est plein à craquer à 22h00 lorsque Sting arrive avec tout son groupe. Et c’est parti pour 1 heure quarante et une Setlist aux petits oignons. Il passera toute sa carrière en revue avec du Police bien sûr (7 titres) mais aussi ses nombreuses années en solo (13 tubes). De « Walking On The Moon » à « Roxanne » en passant par « Every Little Thing She Does Is Magic », « So Lonely » ou encore « Every Breath You Take », ce sont les titres de son ancien trio qui sont les plus attendus et acclamés. Mais les « Englishman In New York », « If You Love Somebody Set Them Free » (ma préférée), « Brand New Day » ou « Shape Of My Heart » font également de très bons scores à l’applaudimètre et c’est mérité ! Il y aura même un petit hommage à Bob Marley avec un « No Woman, No Cry » inattendu… Les musiciens sont de très haut niveau notamment les choristes et le joueur d’harmonica que Sting viendra titiller en lui demandant de prouver qu’il est aussi bon que Stevie Wonder, souvenir de son 60ème anniversaire quand Stevie l’avait rejoint pour « Brand New Day », défi relevé haut la main. Je n’avais pas revu cet artiste aux 100 millions d’albums vendus depuis 23 ans et je dois dire qu’il a à peine changé physiquement et que sa voix est toujours reconnaissable entre mille… Excellent moment partagé par 5000 fans très heureux d’être là !

Et la soirée n’est pas finie puisqu’elle va devenir Funky avec la belle Nik West sur la Scène Village. Cette bassiste au Look excentrique a conquis les plus grands, de Prince à Lenny Kravitz en passant par Dave Stewart et Steven Tyler.


Nik West, Tomi & Olivier Carle


Elle tourne maintenant sous son propre nom et propose entre autres des reprises de Prince justement (« Kiss ») mais aussi des Beatles (« Come Together »), de Michael Jackson, de Creedence/Tina Turner (« Proud Mary ») ou de Sly & The Family Stone. Elle est la digne héritière de Bootsy Collins, Larry Graham ou Louis Johnson des phénoménaux Brothers Johnson. Le public ne s’y trompe pas puisque la fosse est pleine et elle reçoit un accueil très chaleureux de l’assistance qui ne se fait pas prier pour danser. Il y aura même une reprise de Toto « Hold The Line » avec un Joey Z. impressionnant à la guitare et une choriste très en voix. Nik West clôt cette journée dans un déluge de paillettes, de couleur et de fantaisie…


Pour le dernier jour du GES 2023 ce sont les Lillois d’Atlas Karma qui ouvrent le bal. Quatrième groupe sélectionné lors du Tremplin GES, je dois avouer que leur Pop Electro m’a laissé indifférent. Next !

Ce concert de Wishbone Ash sur la « petite scène » sera mon 13ème du groupe, c’est dire si ce groupe a beaucoup compté pour moi. La dernière fois c’était il y a 2 mois au New Morning pour l’intégralité d’« Argus »… Étonnant de ne pas avoir fait jouer Wishbone Ash sous le chapiteau car il le mérite amplement d’autant que leur créneau est réduit à 1 heure montre en main, obligeant Andy et ses acolytes à se concentrer sur quelques titres emblématiques au lieu de la Setlist habituelle qui mêle « tubes » et quelques pépites pour les fans… Ce sera donc une sorte de Best Of avec notamment « Throw Down The Sword », « The King Will Come », « Warrior », « Blowin’ Free », « Phoenix » ainsi que « We Stand As One » et « Coat Of Arms » du dernier album histoire d’en faire la promo au passage… Les fans du groupe anglais sont bien présents en particulier ceux du Meet & Greet qui connaissent les paroles par cœur et n’ont d’yeux que pour leur héros Andy Powell ! Mais il serait dommage de faire l’impasse sur l’excellent Mark Abrahams qui a maintenant trouvé toute sa place dans le Ash et qui se révèle être un grand guitariste. C’est aussi un grand amateur de bière à qui j’expliquerai que celle qu’il a découverte Backstage est verte du fait de l’adjonction de génépi, une spécialité de la région… Et puis n’oublions pas le sympathique mais discret Bob Skeat qui est quand même le bassiste qui sera resté le plus longtemps au sein de WA, plus de 25 ans et une dizaine d’albums maintenant ! Souhaitons la même longévité au petit nouveau Mike Truscott, batteur arrivé l’année dernière…


Autre grand moment maintenant sur la grande scène avec la venue de Magma à GES. Pari risqué car il faut rentrer dans l’univers de ce groupe atypique notamment dans un festival qui mélange les styles musicaux. Au Hellfest, sous la Valley, le combo de Christian Vander avait brillamment transformé l’essai mais qu’allait-il en être à Saint-Julien-en-Genevois ? Un immense logo du groupe orne le fond de scène et les onze musiciens vont se lancer dans un Set d’une heure environ avec en point d’orgue la grosse demie heure consacrée au cultissime « Mekanïk Destruktïẁ Kommandöh ». Beaucoup de monde sous le chapiteau pour leur prestation, des fans bien sûr qui y vont comme à la messe mais aussi des curieux qui ne demandent qu’à être convaincus.


Certains le seront, d’autres non, c’est ça Magma, on adhère ou pas. Personnellement je suis tombé dans la « marmite » Magma il y a plus de 45 ans et je ne suis pas près d’en sortir… Quel concert mes aïeux ! Christian mène la danse derrière sa Gretsch et les dix autres connaissent leur partition par cœur… Mention spéciale aux 4 choristes et à Stella qui assurent grave car elles sont la voûte mélodique de Magma avec la voix d’Hervé. Comme pour Wishbone Ash, ce concert de Magma aura été mon 13ème depuis 45 ans et je dois dire que même s’il ne reste que Christian et Stella de la formation que j’avais vue à l’époque, la magie Magma opère toujours autant avec la nouvelle génération, longue vie à ce groupe incontournable de la scène hexagonale !

Le festival se termine avec ce qui sera sans doute mon meilleur concert de ces 4 jours : Porcupine Tree. Le groupe de Metal Progressif est venu en quartet car le bassiste est absent pour raisons personnelles et sera remplacé par des bandes préenregistrées comme nous l’annonce Steven Wilson d’entrée de jeu. Sont bien présents Steven bien évidemment, Richard aux claviers arborant un magnifique T-Shirt Bauhaus, Gavin qui sera comme toujours époustouflant derrière les fûts et le plus discret mais fort talentueux Randy aux guitares. Le Show ressemblera fortement à celui du Zénith l’année dernière mais qu’importe, je ne m’en lasse pas ! 2 heures de plaisir auditif et visuel devant des fans venus en nombre pour une des trop rares prestations des Anglais par chez nous… Le son est dantesque mais absolument parfait, le Light Show est comme toujours divin et les vidéos projetées en fond de scène apportent un vrai plus. Porcupine Tree clora ce GES 2023 en apothéose et ce sera bien difficile de quitter le Stade des Burgondes après une telle montée d’adrénaline.


Je ne peux finir ce Live Report sans mentionner un autre groupe qui a largement contribué au succès de cette édition du festival : One Rusty Band.


Il était déjà présent l’année dernière en tant que finaliste du Tremplin GES et avait de ce fait joué sur la Scène Village devant un public admiratif. Composé de Léa Jumping et de Rusty Greg, ce duo venu de la meilleure des écoles à savoir l’art de rue avait cette année la « lourde » tâche de distraire l’assistance à 2 reprises chaque jour entre les 3 premiers groupes des 2 scènes principales. Mission largement accomplie avec à chaque fois de plus en plus de spectateurs venus admirer les acrobaties, Clowneries et les talents de percussionniste et de « Tap Dancer » de Léa ainsi que la voix et les guitares Bluesy de Greg. Un mélange détonant qui mérite d’être découvert par le plus grand nombre et il n’y a qu’à voir le nombre de festivals qui commencent à les programmer pour s’en convaincre ! Chapeau les artistes…


A l’année prochaine pour une nouvelle édition de ce festival incontournable qu’est le Guitare en Scène !


Olivier Carle & Francis  »Tonton ZZ » Zégut (RTL)


Merci à Géraldine, Pascale, Thierry, Laurent, Jacques et à tous les bénévoles…